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Communications électroniques: Implémentation des décisions de la CMR 15 pour une stratégie nationale large bande
Publié le mardi 26 avril 2016 | La Nation
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La capitale économique du Bénin, Cotonou, accueille un séminaire international de l’Union africaine des télécommunications (UAT), sur le thème « Implémentation des résultats de la CMR 15 et développement de la stratégie nationale large bande». Commencée lundi 25 avril, cette rencontre qui enregistre des participants venus d’Afrique et des institutions internationales dans le domaine des télécommunications, est prévue pour durer 4 jours.
Les impératifs de développement spécifiques à l’Afrique imposent l’exploitation de la façon la plus judicieuse, de toutes les possibilités qu’offrent les nouveaux outils de communication. Aussi, la question de l’utilisation rationnelle des ressources en fréquences, en vue de faciliter le développement de nouvelles générations de technologies au niveau de la communication et des télécommunications, est d’une grande importance. D’où l’intérêt de la rencontre de 4 jours dont les travaux ont démarré lundi 25 avril à Cotonou.
Après avoir participé activement au processus de préparation de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR15), ainsi qu’à ses travaux, l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin), a assuré son président Marcellin Illougbadé, entend poursuivre son engagement en vue de contribuer à l’effort de large bande en Afrique. En acceptant d’abriter le présent séminaire sur le thème « Implémentation des résultats de la CMR15 et développement de la stratégie nationale large bande », il a réaffirmé la volonté de sa structure d’en faire un évènement. Entendez, celui de la première tribune d’envergure post CMR15, un creuset d’échanges et de renforcement des capacités pour aborder les questions relatives aux spectres.
Saisissant l’occasion de cette rencontre, le secrétaire général de l’UAT, Abdoul Karim Soumaïla, a invité tous les Etats africains à tenir compte, lors de l’élaboration de leur plan national de fréquences, du rapport final de la CMR15.
Un emploi du temps chargé
La majorité des décisions prises lors de la CMR15, a-t-il laissé entendre, sont en conformité avec les pratiques indiquées et n’auront pas un impact négatif sur le service existant. « Pas de changements de la bande 4070 et 694, même à la CMR19, pour permettre à nos Etats de mieux préparer la transition à la télévision numérique terrestre qui, il faut le dire, reste un problème dans la majorité des pays africains. Il n’aura pas aussi de changements dans la bande C», a poursuivi, en rappelant certaines décisions de la CMR15, le secrétaire général de l’UAT, appuyé par le représentant de l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Par rapport au thème retenu, Abdoul Karim Soumaïla estime que tout doit être mis en œuvre afin que tout le monde en Afrique ait accès à l’internet, au service large bande. L’utilisation de ces outils peut agir, selon lui, comme un véritable catalyseur du développement. Sur ce plan, a-t-il déploré, les pays africains continuent d’accuser un grand retard. Pour Abdoul Karim Soumaïla, la fracture numérique au niveau du continent est grande.
En effet, selon les statistiques de l’UIT, les pays africains surtout ceux au sud du Sahara, ont aujourd’hui les taux les plus faibles en matière d’accès à ces services. 37 pays africains sont en-deçà de 4,19, soit en dessous de la moyenne.
Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Rafiatou Monrou, a témoigné la reconnaissance du gouvernement à l’UAT, pour l’honneur qu’elle fait au Bénin d’abriter ce séminaire. Appréciant le thème retenu, elle a reconnu qu’il revêt une importance capitale dans la problématique du développement des Tics en particulier et de l’économie numérique en général. Outre un ministère dédié au développement de l’économie numérique, le président du régime dit de la «Rupture» a prévu dans son projet de société, des actions pour le développement du large bande et donc du haut débit, a ensuite insisté Rafiatou Monrou.
Au cours des quatre jours, les participants travailleront et discuteront des points clés des spectres mobiles ainsi que du rôle des larges bandes dans le développement socio-économique des pays. Ils auront aussi à souligner les points essentiels pour la mise en place d’une stratégie nationale large bande. La première journée de ce séminaire a été consacrée au point relatifs aux dernières décisions de la CMR15 et à mettre l’accent sur le développement des Tics en Afrique, puis à jeter les bases de la préparation de la CMR19 ?
Maurille GNASSOUNOU
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