Visite de contact physique de la Ministre Attanasso à l’Uac : Pour constater le niveau d’exécution des travaux de construction des bâtiments

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Publié le mercredi 27 avril 2016 | La Presse du Jour

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Marie-Odile Attanasso, ministre de l`Enseignement supérieur

Madame la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso est allée constater l’évolution des ouvrages en construction à l’Université d’Abomey-Calavi, hier mardi 26 avril 2016. C’est dans le but de s’imprégner des difficultés des entrepreneurs pour la bonne exécution des travaux dont le taux est déjà à 40%.

Le souci de madame la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est de voir les professeurs et les étudiants travailler dans les meilleures conditions. C’est d’ailleurs le mobile de cette visite de Marie Odile Attanasso à l’Université d’Abomey-Calavi hier, qui a constaté de visu les bâtiments en construction. « J’avais les informations sur le papier. J’ai tenu alors moi-même pour voir ce qui se passe pour que demain s’il y a des informations, je ne sois pas surprise », confie-t-elle. En effet, le Bloc pédagogique de type R+2 au projet de l’Université d’Abomey-Calavi est à un taux d’exécution de 40% sans décaissement aucun. Satisfaite, mais la ministre n’approuve pas du fait que les entrepreneurs aient travaillé sur fonds propre jusqu’à ce niveau. « Je suis surprise que les entrepreneurs puissent construire des bâtiments à 40% sans qu’il n’y ait de décaissement », a-t-elle déclaré. En outre, pour des raisons de bonne gouvernance à l’heure de ‘’Rupture’’, la ministre soutient fermement que tout se fasse désormais dans les normes, le respect des marchés, des échéances pour que tout le monde puisse se porter bien. Pour ce faire, elle prend l’engagement de tout corriger avec les équipes rectorales et du projet de construction. A en croire la Coordonnatrice du projet, madame Véronique Gbègnito, c’est un chantier qui est en souffrance parce que le financement n’a pas suivi comme on le voulait, car la situation au niveau des finances n’a pas été tenue en compte. Par ailleurs, dans l’explication du Directeur général de l’habitat et la construction, Victor Ananoun, il y avait un besoin pressant de construire ces amphithéâtres qui étaient une promesse du gouvernement défunt. Mais pour pouvoir le faire, les entreprises ont anticipé en attendant la signature des contrats. Or, tant qu’un contrat n’est pas signé l’administration ne peut débloquer aucun sous. Il a ajouté que les instructions ont été données et les contrats sont finalement signés.

Joseph-Martin Hounkpè