Le gouvernement béninois a pris une série de mesures visant à assurer la bonne gouvernance de la trésorerie de l'Etat, a annoncé jeudi soir à Cotonou, le Ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence, Pascal Koupaki.
S'exprimant au cours d'un point de presse à l'issue des travaux du conseil des ministres, le ministre d'Etat, Pascal Koupaki, a indiqué que ces mesures concernent entre autres, la suppression de plusieurs institutions, rattachées à la présidence, créées sous l'ancien régime de l'ex-président Boni Yayi.
Il s'agit, notamment du Haut-Commissariat à la Solidarité Nationale, du Haut-Commissariat à la Gouvernance Concertée, du Conseil Présidentiel des Investissements (Cpi), du Bureau Général de l'Auditeur (Bag), ainsi que la Cellule de contrôle de l'exécution des projets de développement dont les décrets de création et de fonctionnement ont été abrogés.
Outre cette mesure, a-t-il expliqué, le Conseil s'est également penché sur la sécurité des hautes personnalités de la république.
"Désormais, plus de gendarmes ni de policiers gardes du corps. La sécurité du président de la république, des ministres, députés et autres sera assurée par les militaires", a-t-il annoncé, précisant que les policiers et gendarmes, actuellement en service comme garde du corps, doivent se mettre à la disposition de leur commissariat et brigade de gendarmerie pour se consacrer à leurs missions traditionnelle pour être déployés sur le terrain dans le cadre de leur mission de sécurité publique.
De même, a-t-il poursuivi, le conseil a également décidé d'annuler le décret 2016-024 du 11 février 2016 portant régime indemnitaire applicable aux directeurs de cabinet des ministères, aux secrétaires généraux des ministères et à leurs adjoints.
Le 11 février dernier, le gouvernement de l'ex-président Boni Yayi a pris en Conseil des ministres un décret pour embellir les conditions de vie des directeurs de cabinet et des secrétaires généraux des ministères.
Selon les dispositions de ce décret, tous les directeurs de cabinet et secrétaires généraux des ministères, ont droit à une indemnité mensuelle de 400.000 fcfa, un crédit d'équipement non remboursable de 3.000.000 fcfa et un véhicule de fonction de 10 chevaux. Leurs adjoints s'en tirent bien également à merveille avec une indemnité mensuelle de 360.000 fcfa et un crédit non remboursable de 2.000.000 fcfa. Fin