Dans une tribune publiée le 29 avril 2016 sur le site de Jeune Afrique et intitulée « Vers une croissance verte et inclusive des économies africaines »,http://www.jeuneafrique.com/321886/societe/vers-croissance-verte-inclusive-economies-africaines/, L’économiste du développement Maixent Accrombessi actuellement Directeur de Cabinet du Président de la République Gabonaise, décrit avec précision les enjeux pour une croissance durable des économies africaines :
− La diversification,
− La transformation locale de matières 1ères pour créer davantage de valeur sur le continent,
− La nécessité de concilier développement économique et préservation de l’environnement.
Le secteur du bois représente selon Accrombessi un exemple assez illustratif des enjeux de demain…
En effet, les trois quarts de la production du bois africain partent aujourd’hui vers l’Asie par le biais de près de trois cents entreprises, qui génèrent un chiffre d’affaires annuel estimé à 6 milliards de dollars. À l’image de Madagascar, qui a perdu 80 % de sa surface forestière en un siècle, 9 millions d’hectares de forêts ont ainsi disparu en Afrique entre 2000 et 2013.
Outre les conséquences désastreuses sur l’environnement et les populations locales, cette exploitation déraisonnable de nos ressources représente également l’équivalent de 10 milliards d’euros de recettes fiscales évanouies pour les pays producteurs, d’après les estimations de la Banque mondiale.
Ce constat qui est analogue dans divers secteurs d’exploitation minérale en Afrique, fait partie des préoccupations de l’économiste du développement Maixent Accrombessi pour lequel la responsabilité politique commande de remettre les questions environnementales au centre des politiques publiques.
Dans cette expression publique Maixent Accrombessi vante le nouveau modèle de développement promu par Ali Bongo Ondimba qui concilie croissance économique, bien-être social et préservation de l’environnement, pour offrir à tous les Gabonais une véritable égalité des chances.
Au cours des six dernières années, sous la direction du Président de la République gabonaise, Maixent Accrombessi a notamment piloté les réformes sociales qui ont permis l’égalité d’accès aux soins élémentaires à près d’un million de personnes. Le maillage intégral du territoire gabonais à travers l’extension continue du réseau routier qui assure désormais aux populations un égal accès aux opportunités commerciales et à l’emploi pour une plus grande inclusion des populations.
Cette dimension inclusive de la croissance économique s’inscrit dans une vision prospective consacrée dans la loi portant « Orientation du développement durable » promulguée le 1er août 2014 par Ali Bongo Ondimba.
Cette loi entérine définitivement l’intégration totale des dimensions économique, sociale et environnementale dans la mise en œuvre des politiques publiques au Gabon. Les bailleurs de fonds internationaux au 1er rang desquels le Fonds Monétaire International (FMI) s’accordent aujourd’hui pour saluer la pertinence des choix économiques du Gabon pour sortir d’une économie de rente pétrolière.
Plus encore que cette reconnaissance, les progrès socio-économiques enregistrés par le Gabon au cours de ces 5 dernières années plaident définitivement en faveur de la vision développée par Accrombessi dans sa tribune.
L’expérience gabonaise en la matière constitue une rupture qui doit servir d’inspiration aux pays africains dont les économies sont trop souvent exclusivement adossées sur les industries extractives et également aux pays développés qui réfléchissent actuellement aux modalités de mise en œuvre d’une transition énergétique économiquement vertueuse.
Eric Solly