Les élèves filles du CEG II Abomey-Calavi (ex Zoca) souffrent le martyr et appellent le ministre de l’enseignement secondaire Lucien Kokou et autres autorités compétentes au secours. Leur souffre-douleur est un enseignant de français qui veut transformer cet établissement en un lieu de proxénétisme. En classe comme en dehors de l’établissement, cet enseignant inconscient joue le bouc derrière les chèvres que sont visiblement devenues ses élèves filles.
Par : Amir NABIL
« ... Tu as de jolis seins, laisses-moi toucher pour voir... Plusieurs fois et en plein cours de français, cet enseignant ne se gêne pas pour poser ses pieds sur les cuisses de ses élèves filles et va jusqu’à caresser les joues et même triturer (presser) les seins de certaines filles qui ne savent plus à quel saint se vouer. Parfois quand il vient en classe, il monte même sur les tables et nous demande d’apprécier son habillement. Il va jusqu’à nous dire que nos papas ne peuvent jamais s’habiller comme lui. Il dit au cours qu’il est le président de la classe et que c’est ce qu’il dit qui va passer et que si quelqu’un n’est pas d’accord, de quitter la salle... » Voilà autant d’actes déplacés de cet enseignant que déplorent plusieurs filles et leurs parents. Les filles sont constamment terrorisées par ce professeur Zizi tendu qui joue au bouc derrière les filles de cet établissement qui y sont pour étudier.
Les autorités de l’établissement impuissantes ou complices ?
Renvoyé déjà de plusieurs collèges publics comme privés de la commune d’Abomey-Calavi pour des actes répétés de harcèlement sexuel sur les élèves filles, cet enseignant qui a visiblement trouvé terrain fertile au CEG II d’Abomey-Calavi, a repris de plus bel avec ses comportements à la limite déviants.
Dans cet établissement dirigé depuis peu par une nouvelle directrice, cet enseignant a vite renoué avec ses anciennes habitudes dont il ne veut visiblement se départir. Dans sa méthode, il ne se passe pas de ces cours de français, sans que des élèves filles ne subissent les assauts agressifs et répétés de cet harceleur patenté. Il nous a été rapporté que la situation dure depuis un bout de temps, mais les responsables de l’établissement qui en sont pourtant informés tardent à prendre les solutions qui s’imposent. « Les autorités du CEG II Abomey-Calavi (ex Zoca) sont bien informées des dérives de cet enseignant. Mais elles ne veulent pas le renvoyer parce que ce monsieur en question serait le protégé d’une autorité. », nous apprend-t-on.
Au cours de nos dernières investigations dans le collège dans la matinée du mercredi 27 avril 2016, la Directrice Sarate ALI BABIO épouse Moussa n’a pas souhaité abordé le sujet pour le moment. « Monsieur le journaliste, je ne souhaiterais pas abordé ce sujet pour le moment. C’est un sujet sensible et très délicat. On va remettre la rencontre pour une prochaine fois. Permettez-moi de prendre un peu de recul, d’aller chercher l’information et on en reparlera. De toute façon, on en reparlera avant les vacances. Laissez-nous menez les enquêtes, nous allons faire nos investigations, rassembler nos informations et vous rappeler », nous a juste servi cette dernière.
Mais toujours est-il que la surveillante générale du collège, reconnait que des plaintes sont parvenues à la surveillance dudit collège pour dénoncer les comportements du professeur en question. " C’est vrai que des plaintes nous sont parvenues concernant le comportement de ce professeur. Et nous avions déjà appelé le collègue pour le ramener à l’ordre. On ne souhaiterait pas que cette information soit divulgué dans les journaux". De part et d’autres, les autorités du collège sont conscientes que le sujet est délicat. Mais aucune d’elles ne veut prendre le risque de prendre des sanctions contre ce professeur indélicat qui s’amuse avec l’avenir des filles comme un bouc en rut.
Les associations de défense des droits des filles et des femmes sollicitées
Aujourd’hui, plusieurs filles sont traumatisées par les assauts sexuels de ce professeur P. A., et cela risque d’impacter négativement sur leurs résultats de fin d’année. Il est temps que le ministre de l’enseignement secondaire Lucien Kokou prenne ce dossier à bras le corps. Il ne faudrait pas qu’à l’époque où toutes les civilisations prônent l’inscription massive des filles à l’école, qu’on permette au Bénin que des individus de l’espèce de ce professeur P. A., soit le mal qui favorise la déperdition scolaire. Les réactions des associations de protections des droits des filles et d’autres structures compétentes sont vivement attendues. N’attendons pas que ces filles victimes tombent en cascade grosse avant de jouer au médecin après la mort. Ce serait déjà tard.