En fin de semaine une information diffusée sur les réseaux sociaux a laissé entendre que Sébastien Germain Ajavon (ASG) aurait hérité de la SBEE. Une information qui fait suite à d’autres rumeurs ayant fait croire que pour n’avoir pas obtenu les cinq ou six postes ministériels qu’il aurait réclamés, le clash s’était installé entre lui et le chef de l’Etat, Patrice Talon. Rien que de l’intox.
« Il nous est revenu de constater depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, un article informant que M. Sébastien Ajavon aurait hérité de la gestion de la SBEE en récompense à son soutien au président Patrice Talon au lendemain du second tour de la présidentielle de mars dernier… ». Ce début du communiqué apportant un démenti formel est évocateur de la volonté de Béninois à pourrir la vie au régime du nouveau départ et à l’opérateur économique Sébastien Germain Ajavon. Le régime au pouvoir et dont les importants soutiens sont des candidats de la dernière élection présidentielle s’est tracé une ligne de conduite : un code de bonne moralité dans la conduite des affaires au sommet de l’Etat. Pas de place au favoritisme. A en croire l’esprit de l’information diffusée, c’est à croire que les postes de direction des grosses sociétés d’Etat seront partagées entre partisans et sympathisants et soutiens de ne pas donner cours au favoritisme et suivre l’orthodoxie qu’exige la déontologie en la matière. AGS n’est de près ni de loin mêlé à un quelconque marchandage pour hériter de quelque structure étatique comme si, les sociétés d’Etat étaient des gâteaux à se partager. Patrice Talon et Sébastien Germain Ajavon ne sont pas adeptes du deux poids deux mesures. Ils entendant chacun à sa manière, œuvrer du mieux possible pour la réussite du présent quinquennat. Et pour cela, Patrice Talon a pris des engagements fermes devant la Nation béninoise à qui il veut, tout comme ASG ; donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils ne peuvent pas, pour leur crédibilité et leur rêve pour le Bénin vouloir une chose et son contraire.
KMS