Les relations d’affaires entre la République fédérale du Nigeria et le Bénin ont pris de sérieux coups. Ceci depuis que le nigérian Ali Abdullahi SANI et le béninois Hippolyte Kanhonou sont devant les juridictions pour l’arbitrage d’un deale financier qui a mal tourné. Il porte sur un montant de 54 millions de francs CFA et fait la une de l’actualité au Nigeria de manière à agir au niveau de l’opinion pour susciter la prise de mesures fortes visant à asphyxier économiquement nos concitoyens qui tirent assez de profit par rapport à la situation géographique du Nigeria plus stable économiquement que notre pays.
La nouvelle situation est le fait d’un contentieux qui oppose depuis peu un groupe d’individus en particulier un béninois et un nigérian actuellement devant les tribunaux au Bénin pour le règlement de leur différend. Lequel différend a pris une allure inquiétante et source de la réduction des chances des opérateurs économiques béninois surtout ceux présents sur le marché nigérian et pour l’instant dans le viseur de la presse internationale en particulier celle nigériane du fait de manque de sincérité. Une donne dénoncée par Ali Abdullahi SANI qui à en croire ses dires, serait l’un des victimes des actes d’escrocrerie organisés avec finesse par un groupe de citoyens béninois. Les juges du tribunal de première instance de Cotonou notamment ceux en charge du dossier, multiplient les offensives pour un règlement du contentieux en mettant en avant comme le voudrait les normes, l’esprit d’impartialité. A l’étape actuelle, des efforts sont notés des deux côtés pour une manifestation de la vérité. En tout cas, le béninois accusé, reconnait les faits à lui reprochés et selon une source concordante, aurait produit un engagement et une reconnaissance de dette au nigérian pour le rassurer. Mais la situation se complique pour la simple raison que l’échéancier produit lors de l’engagement n’est pas respecter faute de situation non encore élucidée. Pire, le supposé mis en cause ne répond à aucune des convocations délivrées par les autorités béninoises compétentes avant la prise en main du dossier par le tribunal de première instance et de première classe de Cotonou saisi par la victime pour se rendre justice à travers son conseil juridique. Les derniers évènements par rapport à cette affaire pourrie, méritent une implication des autorités béninoises pour siffler la fin de la récréation dans un contexte où le Nigeria abrite l’un de nos importants conduits en matière d’oxygène économique.
Nicaise AZOMAHOU