L’acquisition d’un nouvel avion présidentiel par l’ex-chef de l’Etat Yayi Boni à la veille de son départ risque d’être un scandale parmi tant d’autres .Le régime de la rupture viens d’instruire l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) aux fins de produire un rapport sur le cout et les caractéristiques de l’appareil. En attendant les conclusions du rapport certain des actes posés dans l’opération se révèlent troublants.
L’ex-chef de l’état Béninois et certains de ses ministres pourraient se retrouver au cœur d’un nouveau scandale .De grave accusations pèsent sur Boni Yayi à propos de l’acquisition d’un nouvel avion présidentiel le Boeing 727 dont le vol inaugural en direction de Parakou a été fait le 05 avril 2016 soit à 24 heures de son expiration de son mandat le 06 avril . Depuis lors l’avion stationné sur le tarmac de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de cadjehoun n’a plus bougé tant le nouveau président se montre méfiant à son égard et ne compte pas l’emprunter s’il n’est sur ce qu’il répond aux normes internationales .La preuve pour ses premier déplacements à Abidjan et à Paris après son investiture .il a dû louer un jet privée .Apres coup il semble bien se décider a voir clair dans l’acquisition de l’aéronef qui serait sorti d’usine dont le cout s’élève à 2 milliards de Fcfa , Selon l’ancien régime .Mais les information concordantes s’opposent à cette thèse et tendent plutôt vers la piste d’un appareil d’occasion .
C’est l’inspection de l’aéronef par le ministre des infrastructures et des transports Hervé Hehomey
Instruit par le chef de l’Etat qui suscité des soupçons d’une grotesque supercherie mettant en cause tous les ministres concernés et ancien chef de l’Etat. Au-delà des premiers informations glanées dans l’entourage du ministre en charge des transports faisant état de ce que le gouvernement défunt a réceptionné un appareil a risque parce que ne disposant pas d’immatriculation ;l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) révèle qu’elle a été associée à l’opération d’ achat .
L’ANAC l’a découvert comme le public et l’a visité à l’occasion de cette inspection initié par le nouveau patron des transports HERVE HEHOMEY .Une mise à l’écart pour le moins troublante qui cache bien des intentions . Sinon comment comprendre que cette structure réputée au plan national en aviation ne soit pas associée à l’acquisition de l’appareil ? On connait la méthode et le mode d’emploi du régime défunt mais il ne peut acquérir dans des conditions floues un avion pour transporter le président de la République de surcroît un homme qu’il a tant combattu et persécuté.
Yayi Boni n’est pas un homme de confiance et si pour une fois dans sa vie il n’a pas pu laisser à son successeur un moyen de déplacement fiable cela relève qu’il n’a pas encore déposé les armes bien que n’étant plus au pouvoir. Passons sous silence le pseudo rendez-vous d’Abidjan où il est allé
Quémander sa liberté car tout cela n’est que leurre. YAYI BONI a toujours une idée derrière la tête .le rapport de l’ANAC est très attendu pour mieux situer les responsabilités car c’est de cela qu’il s’agit dans cette nouvelle affaire qui suscite le tollé dans certains milieux. Le rapport devra renseigner sur le cout les conditions d’acquisition les documents de transactions ;la convention de vente l’aspect technique. L’appareil répond répond-il aux normes internationales ?
L’ANAC prendra tout le temps qu’il faut en la matière pour faire toutes la lumière sur le dossier. Au regard des résultats produit le gouvernement et le chef de l’Etat décideront de la suite à donner au dossier .Selon le ministre des transports il y a une procédure à suivre et tout sera respecté. Le débat sur l’avion présidentiel ne date pas d’aujourd’hui. Sous Boni Yayi les exemples ne manquent pas. Dans le cas d’espèce beaucoup avaient commencé par s’interroger sur l’intérêt pour un régime finissant d’acquérir un avion qu’il a réceptionné illico presto avant de passer la main au nouvelle homme fort Patrice Talon élu le 20 mars 2016.En son temps on avait trouvé à dire et des jours après le sujet revient sur tapis et prend l’allure d’un nouveau scandale
FIDELE NANGA