Cotonou, Sous la houlette de Me Claret Bédié, l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB) a organisé ce mardi, à la maison des médias, une séance d’échanges sur le thème «Accès à l’information et aux libertés fondamentales : c’est votre droit», retenu cette année par l’UNESCO dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Franck Kpochémè, président de l’UPMB, dans son introduction invite les hommes des médias à poser plus de questions d’éclaircissement sur le nouveau code de l’information parce que cette séance d’échanges est une occasion qui leur est donnée pour faire part de toutes leurs préoccupations. Selon Me Claret Bédié, il est intéressant de faire une pause à l’occasion de cette journée, pour faire le bilan sur la mise en œuvre du nouveau code de l’information relatif au droit d’accès du 20 Mars 2015 en République du Bénin. A cet effet, trois points seront abordés. Il s’agit de la présentation du code du droit sommaire sur le droit d’accès ; de l’élaboration d’une liste indicative des problèmes qui se posent sur le terrain par rapport au droit d’accès à l’information ; et pour finir trouver des pistes de solution. Il faut retenir que depuis l’indépendance en 1960, nous avons eu fondamentalement trois (03) textes relativement à la presse à savoir : la loi N° 60-12 du 30 Juin 1960 sur la liberté de presse ; ensuite l’ordonnance N° 29-62 du 04 Juillet 1969 tendant a réprimer les actes troublant la paix publique, la propagation, la diffusion, la reproduction et la production de fausses nouvelles et enfin la loi N° 97010 du 20 août 1997 portant libéralisation de l’espace audiovisuel et disposition pénale spéciale relative aux délits en matière de presse et de communication audiovisuelle en République du Bénin. L’objectif de ces trois textes était de sanctionner et nulle part il n’est notifié le droit d’accès. «Certes, le nouveau code n’est pas applicable de nos jours, raison pour laquelle j’exhorte les hommes des médias à divulguer le nouveau code en mettant chaque semaine dans leurs quotidiens un article, ce n’est qu’à ce prix que les citoyens seront informés », a plaidé M. Kpotchémé. Pour finir, il rappelle qu’une nouvelle proposition de loi élaborée par le Wanep-Bénin est devant les juridictions pour apporter des solutions aux différentes contradictions détectées dans le nouveau code de l’information du 20 mars 2015.
ABP/EDY/TB