Trois jours déja que la polémique sur l’avion présidentiel acheté au temps de Boni Yayi dure. Entre moult déclarations sur l’état de l’appareil, le commun des Béninois ne savent toujours pas ci celui-ci est un bijou ou une épave.
Marie Soeur Tampily
Visitant ou inspectant le Boeing présidentiel, la semaine dernière , le ministre chargé des transports a fait d’importantes découvertes. Non seulement , il y a eu un comité d’accueil qui lui a fait miroiter l’appareil qui selon eux est bon et très confortable mais aussi lui a dit qu’il reste un milliard de francs à payer pour que ce dernier soit définitivement la propriété du Bénin. Attentif, intelligent, bien renseigné et intègre , le ministre Hervé Hêhomey ne s’est pas pourtant laissé endormir. Il sait que l’appareil acquis à coups de milliards n’ a pas été beaucoup utilisé par l’ex-Président Boni Yayi. Il sait également que cet avion mérite beaucoup de révisions de la part de spécialistes dans le domaine et ceci doit se faire à l’étranger. Ce qui veut dire que cela nécessite encore de gros sous alors que le gouvernement du nouveau départ s’illustre depuis le 06 avril par sa volonté de promouvoir la bonne gouvernance , de lutter contre la corruption et redonner le sourire au peuple. Dès lors , certaines sources révèlent de ce que les nouvelles autorités du pays ne sont pas chauds de garder pour le Bénin,un avion qui nécessite un check-list très important et qui va coûter encore des milliards au contribuable béninois. Dès lors, on envisagerait , de le revendre ou de le retourner à son vendeur afin de faire des économies afin d’acheter après un autre moins coûteux. Autrement dit , le Boeing présidentiel non emprunté ce jour-là par le ministre Hêhomey est vu comme une épave et non un bijou en attendant qu’il soit revisité pour le confort et son opérationnalité.