L’installation des conseillers locaux et l’élection des nouveaux chefs quartiers ont démarré depuis le 18 Avril 2016. Mais à part le premier arrondissement où le processus s’est bien déroulé, des foyers de tension ont bloqué sa continuation dans les autres.
C’est autour de l’élection des chefs quartiers que les nouveaux élus locaux n’arrivent pas à accorder leurs violons. C’est le cas au niveau du 4ème arrondissement, aux quartiers Houinmè-Djaguidi et Djègan-Kpèvi. Les anciens chefs quartiers (plus de vingt années d’exercice) ont été sommés de laisser la place à d’autres par une frange de leur population. Cet état de chose a été constaté par le chef du 4ème arrondissement qui a dû renvoyer la séance à une date ultérieure. Jusqu’au lundi dernier, des foyers de tension étaient encore perceptibles dans ces quartiers. Les conseillers locaux ne sont pas arrivés à s’entendre autour d’un seul candidat. A Djègan-Kpèvi, le chef quartier en fin de mandat, dénonce les mains invisibles du 2ème adjoint au maire, François Ahlonsou. Approché, ce dernier n’a pas réfuté les allégations. A l’entendre, sa position se justifie par le fait que des jeunes du quartier ont saisi la mairie et certaines instances du Parti du renouveau démocratique (Prd) pour aller contre la réélection du conseiller Kottin comme le chef de leur quartier. Toutes les tentatives jusque-là, a-t-il confié, pour lui faire entendre, raison ont été vaines. Le cas est le même au niveau du quartier Houinmè-Djaguidi. Pour lui, c’est ce qui explique le fait que la séance prévue avant hier afin de finir l’élection des chefs quartiers au niveau de cet arrondissement n’a pu avoir lieu.
Kola Paqui