Le président du Centre panafricain de prospective sociale, Albert Tévoedjré a proposé vendredi à Lomé, une nouvelle approche sécuritaire basée sur le dialogue inter-religieux et culturel, en vue de lutter efficacement contre le terrorisme.
"Il s’agit de l’émergence d’une politique de vivre ensemble par le dialogue inter-religieux et culturel", a-t-il déclaré au sortir d’un entretien avec le président togolais, Faure Gnassingbé, en prélude au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région ouest africaine prévu à Abuja au Nigeria pour discuter des problèmes sécuritaires.
"J’ai discuté avec le président de la République d’un projet d’importance prioritaire concernant la politique de la paix. Jusqu’à présent, avec l’affaire de Boko Haram et d’Al Qaïda, il y a beaucoup d’efforts de sécurité qui coûtent tellement cher. Mais la guerre ne finit jamais, il faut arriver à ce qu’une politique de vivre ensemble puisse émerger par le dialogue inter-religieux et culturel", a confié Albert Tévoedjré.
"Le chef de l’Etat a pris en charge ce dossier. Et je suis sûr que dans quelques jours, les Africains auront une voie particulière dans les opérations de paix à travers une politique compréhensive, qui tient compte de la paix et de la sécurité mais aussi du vivre ensemble à travers des actions de développement gérées et montées par les responsables religieux de tous les bords", a précisé M. Tévoédjré.
Le centre panafricain de prospective sociale est un centre de promotion de la paix, du dialogue inter-religieux et culturel, basé à Poto-Novo, capitale du Bénin.