Les femmes des médias membres de la cellule des femmes de l’union des professionnels des médias du Bénin ont célébré le samedi dernier à Porto-Novo, la journée internationale de la liberté de la presse. Une célébration qui a eu pour cadre la salle de conférence annexe de l’ex ministère en charge des relations avec les institutions à proximité du palais des gouverneurs. Une occasion de plaider pour plus de responsabilité à l’adresse des femmes professionnelles concernant le fonctionnement des entreprises de presse.
Cette journée célébrée en différé a été placée sous l’autorité de Dieu et marquée par deux activités plein de sens. Il s’agit de la remise de vivre aux enfants du centre d’écoute et d’orientation ‘’La passerelle’’ sis à Akpro-Missérété dans le département de l’Ouémé et la causerie débat animée par Wilfried Hervé Adoun, consultant médias, ancien président de l’union des professionnels des médias du Bénin. Une opportunité saisie pour faire l’historique de la participation des femmes au fonctionnement des entreprises de presse en Afrique et à travers le monde. Il a mis l’accent sur la place et le rôle remarquable que jouer les femmes au sein des entreprises et organes de presses pour se faire distinguer. Et pour ce faire, les femmes selon ses dires, doivent donner le meilleur d’elles-même afin d’être à la hauteur des tâches. La spécialisation et l’animation des rubriques sont entre autres exemples cités pour indiquer aux femmes des médias, la piste de la bonne partition à jouer. Aurore Saizonou, rédactrice en chef de la radio ‘’Alléluia FM’’, coordonnatrice de la CFU pour le compte de l’Ouémé-Plateau a trouvé pertinente l’intervention du communicateur. Toutefois, elle a saisi l’opportunité de rendez-vous pour attirer l’attention sur les barrières auxquelles sont confrontées les femmes des médias surtout celles qui tentent de se faire distinguer positivement par leur travail. Elle sera renforcée dans cette position par sa consœur Pulcherie Gbèmènou de la radio Wêkê, aussi rédactrice en chef de son organe de presse. Elle a plutôt mis l’accent sur les méthodes très peu recommandées au sein des entreprises de presse et qui plombent la promotion de la femme. Toutes les interventions féminines sont allées dans ce sens même si les hommes qui ont accompagné les femmes des médias dans cette célébration, estiment que le problème de la femme, c’est la femme elle-même.