Interrogé à propos de la sanction qu’a infligé la FIFA au Bénin, Edyson Komi, le secrétaire général de Energie Fc n’a pas mâché ses mots. Déçu, il a laissé entendre que «cette sanction est la conséquence inattendue d’une machination ourdie contre un comité régulièrement élu avec l’appui de l’État à travers le régime défunt ». Car, selon lui, la crise dans le football béninois était terminée en 2013. Cela dit, Edyson Komi pense qu’il y a encore un moyen pour Anjorin qu’il pense « être à la base de tout », de montrer encore un peu de fierté, de dignité et de patriotisme en retirant simplement sa liste et ouvrir le jeu. «Sinon avec la FIFA qui a tout calqué pour la liste unique il n’y a pas d’issue. Sauf si une délégation du Bénin va rencontrer Infantino personnellement, la commission d’éthique de la FIFA, le TAS ou un tribunal de Zürich afin de lui expliquer le fonds du problème », a-t-il poursuivi. Plus loin, Edyson Komi informe que « c’est un problème de droit commun entre membres d’une même association » avant de s’interroger sur ce qui amène la FIFA à ne pas laisser le jeu démocratique se faire au lieu de vouloir imposer quelqu’un». «Au stade actuel, seuls les clubs peuvent décanter la situation en demandant une assemblée générale dans les formes prévues par les statuts de la Fbf pour prendre certaines décisions comme la réintégration de tous les acteurs laissés en rade, l’organisation et le financement du forum de réconciliation par les acteurs afin de définir les nouveaux statuts des clubs, les conditions de participation d’un club aux activités de la Fbf, le lobbying pour le vote de la loi sur le financement du sport, le choix des dates d’adoption des nouveaux statuts dont sera supprimé l’article 33 de la Fbf et des élections », a-t-il suggéré. Il n’a pas manqué de proposer qu’il soit élu un comité de 7 membres pour continuer de gérer les activités en cours et les affaires courantes de la Fbf. Ce comité peut faire appel à toutes personnes ressources dans son fonctionnement.
Anselme HOUENOUKPO