Le secrétaire général du syndicat des finances, SYNTRA-FINANCES, Laurent Mètongnon dans son rôle de veille citoyenne, talonne le nouveau départ depuis l’investiture du président talon en qualité du nouvel homme fort du pays.
A la suite de ses précédentes sorties médiatiques pour critiquer l’effectif du premier gouvernement du nouveau départ et pour dénoncer la composition des membres de ce premier gouvernement ; Laurent Mètongnon s’est également prononcé sur la rencontre de la Cote d’Ivoire et la bourde de Paris.
Encore hier par le truchement de l’émission « Matin d’Eden », Laurent Mètongnon dénonce les séries de commissions qu’accouche chaque conseil des ministres et trouve que le remplacement des Directeurs des ressources Humaines (DRH) et des Directeurs des ressources Financières et MatériellesDRFM) par des Directeurs de l’Administration et des Finances (DAF), est une erreur de perception qui ne peut qu’alourdir l’administration publique.
Par une série de démonstrations retraçant l’évolution des postes de DRH et DRF, Laurent Mètongnon explique ce qui a amené les gouvernements successifs à retenir finalement les dénominations de DRH et DRFM. Il affirme qu’il n’ y a pas de compétiteur né et que même si on est compétiteur, on ne peut pas être compétiteur né dans tous les domaines mais ne peut l’être que dans des domaines précis. C’est pourquoi il s’interroge sur le profil que devait avoir les nouveaux DAF. Il estime que soit ceux-ci négligent les ressources humaines au détriment de l’administration des finances et vice versa.
Laurent Mètongnon pense que cette réforme du nouveau départ, loin d’atteindre l’efficacité souhaitée ne peut que plomber davantage l’administration parce que les personnes nommées ou recrutée suite à une mise en compétition du poste ne peut être bon que dans un domaine et n’avoir dans l’autre que des bribes de connaissances.