Par : Is-Deen O. TIDJANI
Il est vrai que l’insécurité zéro n’existe dans un aucun pays du monde. Il est aussi vrai que la sécurité est l’affaire de tous. Partant de ce postulat, le gouvernement de chaque pays met en place des dispositifs appropriés pour réduire drastiquement les actions tendant à mettre en périple la sécurité du pays. C’est dans cette droite ligne que le président Patrice Talon a propulsé Sacca Lafia à la tête du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique depuis la soirée du 6 Avril 2016. Il y a été nommé pour coordonner la sécurité du territoire avec les différentes unités de sécurité publique du pays. Mais visiblement, le Dr vétérinaire peine à trouver ses marques. L’autre dirait que le « bouvier » Sacca Lafia, un peu pour paraphraser le feu général Mathieu Kérékou, n’est pas dans son domaine de compétence. En vérité, on ne peut confier la sécurité de toute une nation à un homme qui a fait une spécialisation dans la vie en compagnie des animaux. Comme il est déconseillé de confier l’arme à un gaucher, il en est de même qu’on ne peut confier la sécurité de toute une nation à un docteur vétérinaire. Le résultat immédiat serait de conduire directement ou indirectement tout le peuple à l’abattoir. Et c’est ce qui se passe depuis la nomination du ministre Sacca Lafia à la tête du ministère de l’intérieur. Et pour preuve, depuis le jour où Sacca Lafia a hérité du portefeuille du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, les braquages se sont multipliés de façon exponentielle. Le dernier qui retient l’attention de tous aura été le cambriolage de la fourgonnette de la société de sécuritaire privée 3S qui transportait des fonds d’un point A vers un point B. Un cambriolage qui s’est déroulé à quelques pas du bureau de Sacca Lafia (à cote du ministère de l’intérieur, à camp Guezo) et s’est soldé par l’évaporation de 1,2 milliard de francs CFA dans la nature. A côté de ce cas, d’autres braquage à mains armées, se sont enchaînés à Dantokpa, sur la route de Ouidah, et surtout dans le septentrion (une région dont est originaire le ministre Lafia), avec par endroit des pertes en vies humaines et où plusieurs millions sont emportés. S’il est vrai que sous tous les ministres de l’intérieur, il y a toujours eu des braquages surtout à leur entrée en fonction, il est une vérité célèbre que les braquages qui s’enregistrent depuis peu sous Sacca Lafia détiennent la palme d’or. Sous Sacca Lafia, ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, les braquages valent des milliards. Et cela doit nous inquiéter.