Depuis des décennies, le patrimoine foncier public de notre pays est géré dans la plus grande opacité. Certaines autorités compétentes, en complicité avec des lobbys mafieux locaux, disposent librement et impunément de ce patrimoine, notamment des réserves administratives issues des opérations de lotissement et destinées à accueillir les infrastructures socio-communautaires (écoles, centres de santé, aires de jeux et de loisirs, services publics, etc.). Ces réserves font allègrement l’objet de transactions de toutes sortes. Cette pratique, observée depuis le temps de certains sous-préfets et chefs de circonscriptions urbaines et relayée par certaines autorités locales actuelles et de tutelle, a déjà fait perdre non seulement à l’Etat des millions d’hectares à l’échelle du pays mais aussi aux populations la possibilité d’accéder à des services essentiels de base.
L’ONG ALCRER, saisie sur de nombreux cas de malversations liées aux réserves administratives, exprime sa vive préoccupation et condamne la mollesse du Gouvernement à régler définitivement ce problème et au plus vite.... suite de l'article sur La Nouvelle Tribune