Le projet « Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue inter religieux et interculturel » conduit par le professeur Albert Tévoèdjrè sera relancé le jeudi 26 et le vendredi 27 mai 2016 à Cotonou. C’est ce qu’il convient de retenir des échanges avec le professeur Tévoèdjrè après la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement tenue à Abuja la semaine écoulée. En effet, au cours de ce sommet, les débats ont été axés sur la sécurité régionale qui s’est détériorée en raison de la puissance de la secte Boko Haram. Le président du Centre panafricain de prospective sociale, le professeur Albert Tévoèdjrè, ancien médiateur de la république du Bénin avait été reçu en audience par les présidents Allassane Ouattara de la Côte-d’Ivoire et Faure Gnassingbé du Togo. Il était allé échanger avec chacun d’eux sur sa nouvelle approche sécuritaire basée sur le dialogue inter-religieux et culturel en vue d’une lutte efficace contre le terrorisme. Les propositions du Centre Panafricain de Prospective Sociale et les conclusions du symposium international de mai 2015 ont été favorablement accueillies par les participants à la Conférence d’Abuja 2016. Etant toujours animé d’une même détermination, l’homme revient avec le projet « Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue inter religieux et interculturel ». Ceci après le drame qui s’est produit il y a quelques jours dans la commune de Klouéklanmè. En effet, des adeptes de croyances bien étranges, adeptes de culte vodun, ont attaqué et incendié le centre de spiritualité « Notre Dame de l’espérance » dans l’arrondissement de Lanta parce qu’ils accusent un prêtre catholique d’empêcher, par ses prières, la pluie de tomber dans la région. Une situation horrible face à laquelle l’activiste de la promotion du dialogue interreligieux n’entend pas rester inactif. A travers la mise en œuvre du présent projet soutenu par le Bénin et la coopération japonaise, Albert Tévoèdjrè compte sensibiliser et éduquer les populations sur la nécessité de préserver la paix et contribuer au développement par l’instauration du dialogue inter religieux et interculturel. La cérémonie de relance du projet est prévue pour le jeudi 26 mai prochain à Cotonou.
Germin DJIMIDO (Coll.)