Suite aux nombreuses plaintes relatives à la gestion des marchés secondaires de la ville de Cotonou, le maire Léhady Soglo a réagi. Au cours d’une rencontre organisée mercredi 18 mai avec les femmes desdits marchés, le patron de la municipalité de Cotonou a pris une série de décisions en leur faveur et pour le bien-être de tous les citoyens de la ville.
Le maire Léhady Soglo vient de mettre de l’ordre dans la gestion de ces espaces marchands placés sous la gestion de la mairie. La décision a été prise lors de la séance d’échanges entre l’autorité et les usagers desdits marchés.
Après avoir écouté de vives voix les différentes personnes objet des plaintes enregistrées, le maire Léhady Soglo, soucieux du bien-être de tous les citoyens, a d’abord rassuré les uns et les autres de sa volonté d’améliorer les conditions de vie des femmes des marchés.
Pour une meilleure harmonisation dans la gestion desdits marchés et mettre définitivement un terme aux différentes frustrations, Léhady Soglo a prononcé quatre décisions importantes qui soulagent désormais les peines des usagers des marchés dans l’exercice de leurs activités.
En effet, aucun usager des marchés secondaires n’est désormais autorisé à disposer de plus d’une boutique dans le même marché. Dans ce cadre, le maire a instruit ses services techniques afin d’identifier les propriétaires qui disposeraient de plusieurs boutiques pour plus de justice et d’équité dans la répartition. L’autre décision forte qui a été jugée salutaire par la majorité des femmes est relative à la sous-location des boutiques.
Pour le maire, la sous-location des boutiques sera désormais l’exception et fera l’objet d’un accord clair entre l’intéressé, les responsables des marchés et la municipalité. Ceci pour limiter les spéculations sur les prix de location.
Toujours dans sa volonté de faire régner l’ordre, la transparence et la justice dans la gestion des marchés, le maire a décidé d’apprêter de nouveaux contrats qui feront désormais force de loi dans les marchés secondaires. Il en découle que tous les anciens contrats sont désormais déclarés nuls et de non effets.