Il se tient depuis mercredi dernier à Sun beach hôtel un atelier sur la lutte contre la pêche illicite maritime au Bénin. Un atelier qui vise à renforcer les capacités des acteurs qui officient dans le domaine. Ainsi, tous les agents concernés par la question, notamment les Forces navales, les cadres de la Marine marchande, la police nationale, le ministère de tutelle et le Port autonome de Cotonou tous y sont représentés. Pendant trois jours, les participants ont eu droit à décortiquer la question et lui trouver des solutions nécessaires pour une lutte efficace contre le phénomène. L’évènement a été lancé par le secrétaire général du ministère de l’agriculture de la pêche et de l’élevage, Toko Abdoulaye en présence de la coordonatrice du projet Viviane Koutob et surtout du représentant de la TMT Duncan Copeland. Mensah AZIAGNON Organisé par ‘’Le groupe de travail de l’Afrique’’ en collaboration avec la TMT, une coopération norvégienne, cet atelier vise essentiellement à renforcer la capacité des acteurs pour l’amélioration du secteur de la pêche au Bénin, principalement, maritime. Les acteurs présents, doivent réfléchir les moyens efficaces à mettre désormais en œuvre pour lutter contre la pêche illicite maritime. En collaboration avec le gouvernement béninois, Le groupe de travail de l’Afrique dont la coordonatrice est Viviane Koutob, a réuni les Forces navales, la police nationale, les experts et autres structures de l’administration privée comme publique impliquées dans la gestion des risques sur les côtes maritimes béninoises et notamment la pêche illicite dans cette zone. Cet atelier permettra aux acteurs de mieux s’imprégner des réalités et leur trouver d’autres issues. Prenant la parole, à l’ouverture de cet atelier, le représentant du ministre Toko Abdoulaye a, dans un premier temps, précisé que la sécurité des personnes, des navires et des marchandises en mer constitue un véritable souci pour le gouvernement avant de préciser le but spécifique de cette rencontre. Pendant trois jours que dureront les travaux, ils auront à suivre des exercices de simulation sur les cas d’actes illicites de pêche en mer, les différentes formes et méthodes qui existent, l’ampleur que prend le phénomène ces dernières années, les mesures prises par le gouvernement, pourtant, cela semble ne pas marcher. Il sera en quelque sorte question pour ces acteurs de réfléchir autrement sur la question et de passer à l’acte dans les jours à venir, en vue de réglementer ce secteur qui nourrit beaucoup de bouches. Un tel exercice permettra aux participants de renforcer leurs capacités techniques et de se faire une idée de l’évolution de la pêche illicite en zone maritime et notamment au Bénin. Ils ont eu à revisiter également leurs rôles, leurs responsabilités dans la lutte contre ce fléau, une véritable gangrène pour le développement des activités maritimes dans le Golfe de Guinée en général et au Bénin en particulier. Pour le représentant de la TMT Duncan Copeland, il se réjouit parce que cette rencontre offrira aux participants d’actualiser leurs connaissances, les stratégies et les procédures pour faire face à ce phénomène sur les côtes béninoises. Aucun pays ne peut à lui seul mener cette lutte. C’est donc pour favoriser cette coopération internationale que sa structure œuvre depuis quelques années à renforcer les capacités des acteurs opérationnels engagés dans la gestion de ces crises que constitue la pêche illicite maritime. Cette assistance internationale de la TMT a été saluée par tous les participants. Précisons tout de même que depuis quelques années le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour lutter contre ce phénomène. Par la suite, le représentant du ministre avant de lancer les travaux a invité les participants à suivre avec attention les trois jours de travaux pour familiariser avec les nouvelles stratégies en matière de lutte contre la pêche illicite maritime.