Des prisonniers de la prison civile de Cotonou s’opposent à leur transfèrement vers Missérété

News

Faits Divers

Article

Faits Divers

Publié le samedi 28 mai 2016 | Autre presse

© Autre presse par DR
Akpro-Missérété : le TPIR s’inquiète pour la sécurité de ses prisonniers

Par : Is-Deen O. TIDJANI

Une situation inhabituelle a réuni du monde très tôt ce matin du samedi 28 mai 2016 devant la prison civile de Cotonou. Il y avait aussi des forces de l’ordre en nombre impressionnant. Qu’est-ce qui était à l’origine de cette situation? La reponse dans ces lignes.

Des prisonniers sur le point d’être transféré vers la prison de haute sécurité d’Akpro Missérété ont opposé ce matin une vive résistance aux agents chargés de superviser leur transfèrement. Selon les recoupements, ces prisonniers ont purement et simplement refusé de se faire transférer pour plusieurs raisons. Entre autres raisons, on nous renseigne d’une part que certains prisonniers ont refusé leur transfèrement parce qu’ils se sentent très bien dans cette maison d’arrêt de Cotonou, et d’autre part, parce que la prison de Missérété est très loin pour que leurs parents puissent librement leur rendre visite au moment voulu. C’est la raison première de la résistance de certains locataires de la prison civile de Cotonou ce matin. Mais très tôt, la bourde de ces prisonniers qui a réuni un monde de curieux (populations et surtout les conducteurs de Zemidjan) devant la prison civile de Cotonou a fait dire à certains qu’il y avait affrontement entre populations et policiers devant la prison civile de Cotonou. Mais en réalité, il n’en était rien.

Les prisonniers désapprouvent la décision et indexent Candide Azannaï

Pour ces « prisonniers rebelles » il y a pleins d’autres cas (prisonniers) qui pouvaient être transférés de Cotonou vers cette prison d’Akpro Missérété. Ils rejettent cette politique du ministre de la défense Candide Azannaï qui au non du désengorgement de nos maisons d’arrêts, veut les éloigner de leurs parents. Certains parmi eux jurent ne pas rester longtemps à Missérété si on les y conduit contre leur gré. Alors on se pose la question de savoir s’il n’y aura pas encore d’autres évasions d’ici peu. Attendons de voir.