Vive tension à la prison civile de Cotonou très tôt le samedi dernier. Une situation inhabituelle qui avait réuni du monde devant cette maison d’arrêt, communément appelée Maison blanche. En effet, des prisonniers sur le point d’être transbordés vers la prison internationale de haute sécurité d’Akpro Missérété ont opposé un refus catégorique aux agents chargés de superviser leur transfèrement. De sources généralement bien informées, ces prisonniers qui avaient eu la dent dure contre leurs geôliers ont purement et simplement refusé de se faire transférer pour plusieurs raisons. Entre autres, ils auraient indiqué qu’ils se sentaient très bien à la Maison blanche de Saint Jean. Mieux, ils estiment que la prison de Missérété est enclavée et très éloignée de la ville pour que leurs parents puissent librement leur rendre visite. C’est justement le mobile de leur mouvement d’humeur. Une situation inaccoutumée qui a réuni un monde de curieux (populations et surtout les conducteurs de Zemidjan) devant la prison civile de Cotonou et qui a fait penser à un affrontement entre populations et policiers devant la prison civile de Cotonou.
Le ministre de la défense mis à l’index
Pour ces "prisonniers rebelles" il y a pleins d’autres cas (prisonniers) qu’on pouvait transférer de Cotonou vers cette prison d’Akpro Missérété. Ils rejettent cette politique du ministre de la défense Candide Azannaï qui au non d’un soi-disant désengorgement de cette maison d’arrêt, veut les éloigner contre leur gré de leurs parents alors qu’ils estiment qu’ils se sentent très bien à Saint Jean. Certains parmi eux jurent ne pas rester longtemps à Missérété si on les y conduisait ‘’bye force’’. Que va-t-il alors se passer dans les tout prochains jours ? Affaire à suivre.
Bachirou Assouma