Le continent africain s’apprête à vibrer à la fin de cette semaine, aux rythmes des matches de la 5e journée des éliminatoires de la CAN Gabon 2017. Alors que la plupart des sélections encore en lice viennent de s’engager dans le dernier virage de leurs préparatifs, c’est la grande incertitude qui continue d’entourer le match qui opposera les Ecureuils du Bénin au Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale. La mesure de suspension prise à l’encontre du Bénin par la Fifa oblige.
Malgré la sanction de la Fifa qui frappe le football béninois, l’entraîneur national Oumar Tchomogo a tenu à faire exécuter son plan de préparation arrêté pour les Ecureuils, à l’occasion de leur match contre le Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale, dimanche 5 mai au stade de l’Amitié général Mathieu Kérékou. Il a préféré agir comme si de rien n’était.
En regroupement depuis dimanche dernier à Cotonou, les Ecureuils du Bénin ont, sous sa houlette et des membres de son staff, effectué dans l’après-midi du lundi 30 mai au stade René Pleven d’Akpakpa, leur première séance d’entraînement. Comme joueurs présents, il y avait entre autres, Fabien Farnolle, Saturnin Allagbé, David Kiki, Djiman Koukou, David Djigla, Jodel Dossou, Fadel Suanon, Steve Mounié, Nana Badarou, Paterne Counou, Christopher Aifemi, Salomon Junior. Etaient attendus dans la soirée du lundi à Cotonou, Frédéric Gounongbé, Rudy Gestède, Khaled Adénon et Jacques Bessan.
Deuxième du groupe C, une victoire contre les Equato-Guinéens, dimanche prochain, rapprocherait davantage les Ecureuils de Gabon 2017. A deux journées de la fin des éliminatoires, ils restent pour le moment et au niveau des 13 groupes confondus, le seul meilleur deuxième. Tous les autres ont soit 7 ou 6 points. Et il n’est pas exclu que Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers aillent surprendre, lors de la dernière et ultime journée, les Aigles du Mali à Bamako, pour leur ravir la première place.
Au cours de la séance d’entraînement, Oumar Tchomogo est paru très serein, ne pensant qu’au match du dimanche prochain. Ce matin, il se retrouvera à nouveau avec ses poulains pour une autre séance devant une foule de supporters et de curieux qui ne cessent de se poser mille et une questions par rapport à la situation d’incertitude qui prévaut. Tous se demandent si les Ecureuils ne se verront pas disqualifiés de ces éliminatoires comme leurs jeunes frères des U20 ?
En attendant la levée de l’ordonnance du juge Pierre Ahiffon du Tribunal de Première instance de Porto Novo et la tenue du congrès électif de la Fbf, la mesure de suspension infligée au Bénin par la Fifa continue d’être en vigueur. Dans la journée du lundi 30 mai, la rumeur s’est faite persistante que le juge allait pouvoir enfin délibérer. Ce qui ne fut pas le cas. Aux dernières nouvelles, apprend-t-on, ce n’est que demain, mercredi 1er juin, qu’il se prononcera.
D’ores et déjà, certaines personnalités du football béninois et pas des moindres ont désormais décidé, pour le meilleur, de s’impliquer dans le dossier. C’est à croire que si le pire survenait, tout le Bénin ne va pas en patir. Objectivement, si rien n’est fait ce jour et au plus tard demain, mercredi 1er juin, la Caf va taper, en scellant le sort des Ecureuils. Il faut qu’elle fixe la Guinée Equatoriale ainsi que le trio arbitral gambien désigné sur le match. L’arbitre central a pour nom Bakary Papa Gassama. Il a comme 1er et 2e assistants, Sulayman Sosseh et Omar Darboe.
Maurille GNASSOUNOU