A l’instar des autres communes, la ville de Cotonou n’est pas restée en marge de la célébration de la journée nationale de l’arbre. C’est le centre de santé d’Agla sis dans le 13ème arrondissement que le Maire de Cotonou Léhady Vinagnon Soglo a choisi pour sacrifier à cette tradition. C’était hier 1er juin 2016.
« Nous sommes ici à Agla dans un centre de santé qui a manifestement besoin de couvert végétal pour permettre à ses patients de se reposer, se prélasser et se protéger du soleil ». Ainsi s’exprimait la première autorité de la ville de Cotonou Léhady Vinagnon Soglo en présence des élus locaux et des populations. Fidèle à sa vision de faire de Cotonou un poumon vert et grâce au soutien de l’Ong Arbre de vie, le Maire a symboliquement mis en terre plusieurs plants dans l’enceinte de cet hôpital. Le premier citoyen de Cotonou en a profité pour rappeler les bienfaits de l’arbre pour la vie. A titre d’exemples, il a cité l’oxygène, la fraicheur, la pluviométrie sans oublier le rôle de la biomasse dans la régulation de l’atmosphère. Le choix d’un centre de santé pour servir de cadre à la célébration de la journée de l’arbre n’est pas le fruit du hasard. En effet, selon le maire, ce centre de santé a besoin de couvert végétal. C’est donc pour permettre à tous ses usagers de bénéficier, d’ici quelque temps, de l’ombre, de la fraicheur et par conséquent des bienfaits de la végétation et des plantes que ce choix a été opéré.
Léhady Soglo a également rassuré la population que des réflexions se mènent au niveau de la municipalité en vue de la mise en place d’un poumon vert à Cotonou. A l’instar de la ville de Ouagadougou, l’autorité municipale ambitionne de mettre en place à Cotonou un parc afin de permettre à la ville de mieux respirer. Pour finir, il a lancé un appel à toute la population pour l’entretien de ces plants mis en terre. « Nous sommes tous responsables du maintien en bon état de ces arbres. Car l’arbre, c’est la vie. Donc, nous avons besoin de faire vivre ces arbres le plus longtemps possible parce que ce faisant, c’est nous-mêmes que nous faisons vivre », a-t-il ajouté.
La rédaction