Le Parlement et le gouvernement semblent trouver un terrain d’entente par rapport à la polémique née suite à l’arrêté interministériel relatif au retrait des garde-corps gendarmes et policiers aux députés au profit des militaires seuls réservés pour cette mission républicaine.
En exécution de cette décision, les députés concernés ont été obligés depuis le mardi 31 mai dernier de libérer leurs gardes-corps gendarmes et policiers. Mais ils ne resteront pas sans garde-du-corps pendant longtemps. Puisque le commandant militaire de l’Assemblée nationale, leur a envoyé une autre correspondance pour leur demander de garder leurs gardes-du-corps policiers et militaires jusqu’à nouvel ordre. En attendant certainement que l’arrêté querellé soit revu. Cette lettre de rétropédalage du commandant militaire du Parlement fait suite à l’audience que le président de l’Assemblée nationale a accordée quelques heures plus tôt, à son invitation, au ministre chargé de la Sécurité publique, Sacca Lafia et à son collègue chargé de la Défense, Candide Azannaï. L’affaire était au cœur des échanges. Les deux parties semblent donc trouver un début de compromis pour taire la polémique au sujet de cette question ?
Th. C. N.