Les députés sont à nouveau autorisés à garder leurs gardes du corps policiers ou gendarmes et ce jusqu’à nouvel ordre, a annoncé jeudi à l’ouverture de la séance plénière le président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, rendant ainsi compte des négociations engagées avec le gouvernement à ce sujet.
Le gouvernement avait exigé aux députés de ne nommer que des gardes du corps militaires afin que les agents policiers et gendarmes qui occupaient ce poste soient mis à la disposition de leurs directions. « Les négociations avec le gouvernement ont abouti à cette solution en attendant que nous poursuivions les discussions pour arrêter définitivement les solutions à ce problème… », a tenu à expliquer le président de l’Assemblée à ses collègues.
Adrien Houngbédji a pour la circonstance suggéré à ses collègues députés sur la question et afin de montrer au gouvernement la bonne volonté de l’institution, d’éviter d’aller dans le sens du choix de policiers ou de gendarmes. Il a toutefois invité ceux qui malgré cet arrangement ont toujours envie de changer de garde du corps à faire leur choix dans le rang des militaires. «La question de garde du corps est donc réglée », a-t-il laissé entendre pour conclure.
ABP/MS/TB