Porto-Novo - Les députés ont examiné et autorisé ce lundi à la faveur de la séance plénière et après les explications techniques fournies par le gouvernement représenté par le ministre de l’Economie maritime, celui des Transports et le Garde des sceaux, l’autorisation de ratification de l’accord d’adhésion du Bénin à la convention internationale de Kyoto pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers révisés, laquelle va permettre outre d’autres avantages d’améliorer les recettes douanières dans les toutes prochaines années.
La Convention internationale de Kyoto pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers révisés est une convention internationale pour laquelle 103 pays ont été contractants. Le Bénin d’abord non partant s’est ensuite ravisé compte tenu des avantages liés à sa ratification, lesquelles avantages à en croire la commission des finances et des échanges de l’Assemblée nationale ont été renforcés par sa révision. Cette adhésion lui permettra de participer à l’élaboration des normes douanières futures, de s’impliquer davantage dans les négociations commerciales et de bénéficier des activités relatives au renforcement des capacités. Elle donnera toujours selon le rapport de la commission la possibilité d’une libération plus rapide des marchandises et une diminution conséquente des coûts pour les entreprises ainsi qu’un accroissement des recettes douanières et fiscales.
Du débat général qui précédé le vote de ce texte, les députés ont pour la plupart axé leur interventions sur des préoccupations telles que le déclin observé au niveau de la filière des véhicules d’occasion, la compétitivité du Port autonome de Cotonou et la modernisation de la douane béninoise.
Le gouvernement a entrepris une série de réformes de la filière, a indiqué le ministre des Transports, faisant suite aux préoccupations des députés, lesquelles iront de l’état des lieux à la réorganisation des acteurs de la filière et de l’éradication des faux frais. Il a également apporté quelques clarifications sur la question de compétitivité du Port autonome de Cotonou qui selon lui, est liée à la qualité des corridors.
ABP/MS/TB