(Salifou Djima estime que « la stabilité sociale prime sur la stabilité budgétaire » et demande de laisser Yayi en paix et de travailler pour améliorer le quotidien des Béninois)
Par Opinion Salifou Djima, ingénieur agronome, 8 juin 2016 à 04:40 | 4 lectures
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Salifou Djima, Ingénieur Agronome en Belgique, donc un Béninois de la diaspora ne partage pas la même opinion que Bio Tchané. « …le régime Yayi a eu plus de résultats que les autres régimes depuis l’indépendance », dit-il. Par rapport au déficit budgétaire dont parle Bio Tchané, le Béninois de la diaspora répond : « vous allez voir la contrepartie dans les infrastructures sociales et physiques qui ont amélioré le profil sécuritaire et humaine de notre pays depuis 10 ans en dépit de la forte croissance démographique ». Il donne l’exemple des changements opérés dans la ville de Djougou dont Bio Tchané est natif. « Grâce à ces mesures, le gouvernement défunt a réduit la précarité, de 42% en 2006 à 20% en 2016 », souligne Salifou Djima. Il précisé ensuite que « Bénin a toujours été en tête de peloton au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO en matière de stabilité économique et financière. C’est pourquoi à l’endroit de ABT et consorts il lance : « Laissez Yayi en paix et travaillez d’abord pour améliorer le quotidien des béninois. C’est pour ça que vous êtes là ». Nous vous proposons l’opinion de l’ingénieur agronome Salifou Djima.
Dans une interview qu’il a accordée récemment au journal « Le Monde », le ministre d’Etat chargé du plan, Bio Tchané, a donné des statistiques qui font froid dans le dos. « En 2015, le Bénin a un déficit de 10% du Pib, la dette représente 41% des recettes de l’Etat, les salaires pèsent pour 50% et 9% pour les autres charges. Au total, il manque entre 360 milliards et 450 milliards pour faire face aux charges de l’Etat », dit-il. Ces statistiques révèlent la situation économique actuelle du Bénin, a en croire Bio Tchané qui accuse l’ancien régime et son chef. Il parle aussi de l’absence d’orthodoxie financière dans l’exécution du budget de l’Etat en 2015. « En 2015 plus de la moitié des dépenses étaient hors budget. En 2014, il y avait déjà plus de 50 milliards d’arriérés », ajoute le ministre d’Etat Bio Tchané. Aussi, Bio Tchané cite quelques cas de « malversation économique » qui pourrait expliquer la situation économique actuelle du Bénin. Salifou Djima, Ingénieur Agronome en Belgique, donc un Béninois de la diaspora ne partage pas la même opinion que Bio Tchané. « …le régime Yayi a eu plus de résultats que les autres régimes depuis l’indépendance », dit-il. Par rapport au déficit budgétaire dont parle Bio Tchané, le Béninois de la diaspora répond : « vous allez voir la contrepartie dans les infrastructures sociales et physiques qui ont amélioré le profil sécuritaire et humaine de notre pays depuis 10 ans en dépit de la forte croissance démographique ». Il donne l’exemple des changements opérés dans la ville de Djougou dont Bio Tchané est natif. « Grâce à ces mesures, le gouvernement défunt a réduit la précarité, de 42% en 2006 à 20% en 2016 », souligne Salifou Djima. Il précisé ensuite que « Bénin a toujours été en tête de peloton au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO en matière de stabilité économique et financière. C’est pourquoi à l’endroit de ABT et consorts il lance : « Laissez Yayi en paix et travaillez d’abord pour améliorer le quotidien des béninois. C’est pour ça que vous êtes là ». Nous vous proposons l’opinion de l’ingénieur agronome Salifou Djima.
Opinion d’un Béninois de la diaspora sur les agissements d’Abdoulaye Bio Tchané
A travers votre interview dans « Le Monde », nous déduisons que vous êtes un homme haineux en l’endroit de l’ancien Chef de l’Etat qui a fait de vous Président de la BOAD.
Arrêtez d’être jaloux. C’est Dieu qui donne le pouvoir.
Vous n’êtes pas sérieux avec vos commentaires. Personne ne vous prend au sérieux car le régime Yayi a eu plus de résultats que les autres régimes depuis l’indépendance.
La stabilité sociale prime sur la stabilité budgétaire.
Votre passage au FMI fait de vous un homme ultra libéral, donc anti social. Vous n’aimez pas le partage.
Vous parlez de déficit budgétaire, allez voir la contrepartie dans les infrastructures sociales et physiques qui ont amélioré le profil sécuritaire et humaine de notre pays depuis 10 ans en dépit de la forte croissance démographique.
Grâce à ces mesures, le gouvernement défunt a réduit la précarité, de 42% en 2006 à 20% en 2016.
Vous êtes natif de Djougou, allez visiter Djougou. Qu’avez vous fait à Djougou en votre temps en qualité de super ministre des finances ? Au contraire, vous avez construit votre maison pour empêcher d’approvisionner un barrage d’eau.
Djougou était la capitale de la poussière. Aujourd’hui, Djougou baigne dans la modernité : l’eau, les lampadaires, l’énergie, les routes, le pavage, l’assainissement des rues, le lycée technique, l’école normale des instituteurs, le lycée agricole, le projet Songhaï pour l’agriculture des jeunes, la pelouse synthétique... Notons que ces infrastructures ont été déployées sur toute l’étendue du territoire.
Sans compter les mesures sociales au profit des femmes et des jeunes (microcrédits, emploi de jeunes).
Nous étions de passage à Djougou en septembre dernier, et nous avons vu les merveilles à Djougou et celles-ci, durant notre trajet de Cotonou à Djougou.
65 milliards pour financer les élections législatives, communales, municipales et présidentielle. C’est le prix de la démocratie.
Vous connaissant, vous n’avez jamais pardonné Yayi d’avoir été Président avant vous car vous êtes tous de la BCEAO. C’est le destin.
La question de votre impopularité est bien réelle à l’élection présidentielle, 5% en 2011 et 8% en 2016. Apprenez à aimer l’autre. Vous devez aller à l’école de Yayi, l’école de la sagesse, de l’humilité, de l’amour du prochain.
D’ailleurs, vous ne l’aviez jamais pardonné car il a travaillé pour le transfert du pouvoir au Sud. Le peuple a apprécié pour la stabilité du Bénin.
Le feu Président Kérékou avait sa petite idée sur vous à cause de vos agissements : par exemple, la déconfiture du CNCB et la promotion des entrepôts fictifs en douane avec des opérateurs économiques indélicats. Kérékou est mort avec ce sentiment de vous. Le prolongement de cette pratique a abouti à la saisie d’un dossier qui a fait perdre 20 milliards à l’Etat béninois avant que le régime défunt ne la suspende en 2007. Vous savez de quoi on parle.
Le Bénin a toujours été en tête de peloton au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO en matière de stabilité économique et financière.
Laissez Yayi en paix et travaillez d’abord pour améliorer le quotidien des béninois. C’est pour ça que vous êtes là.
Le peuple n’oubliera jamais tout ce que le régime sortant a fait durant ces 10 ans de pouvoir.
Arrêtez d’agacer ce peuple qui souffre. A vous de mobiliser les ressources comme l’avait fait Yayi de 2006 à 2016. Gouverner, c’est prévoir.
C’est dommage que l’alternance se déroule de cette façon en Afrique. Le Président élu se livre au lynchage de son prédécesseur. Comme l’a dit Chirac, l’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie. C’est bien dommage.
Bon Ramadan on cher frère.
Salifou Djima, Ingénieur Agronome en Belgique