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© aCotonou.com par CODIAS
Sacca Lafia, président du Cos-Lépi, coordonateur national de l`Alliance Soleil, lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies (FDU). Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres |
Trois membres du gouvernement de Patrice Talon (Sacca Lafia de l’intérieur, Hervé Hèmomey des infrastructures et des transports et enfin Aurelien Agbénonci des affaires étrangères) ont rencontré il y a quelques semaines les convoyeurs et toutes les structures impliquées dans l’organisation du pèlerinage à la Mecque. L’objectif visé est d’anticiper sur tous les problèmes qui entravent une bonne organisation de ce voyage des Béninois en terre sainte de l’islam. Au cours des échanges, tout a été dit pour une meilleure organisation du Hadj 2016. Des mesures idoines ont été annoncées. Des engagements ont été par ailleurs pris de part et d’autre. Des points qui fâchent n’ont malheureusement pas été évoqués. Il s’agit du sort réservé aux victimes et aux parents des victimes de la catastrophe survenue à la Mecque lors du Hadj de 2015. A la date d’aujourd’hui, toutes les promesses qui ont été faites pour soulager ces victimes et leurs parents sont restées sans suite malheureusement. Ceci ne manque pas d’ailleurs de susciter à leur niveau une saine colère. Pour eux en effet, l’Etat reste et demeure une continuité. Et pour cette raison, si Boni Yayi leur a fait des promesses qui n’ont pas été tenues, il est du devoir du gouvernement de Patrice Talon de donner une suite à ces promesses surtout que c’est d’une question de solidarité nationale qu’il est question. Outre cette question liée aux promesses faites aux victimes de la bousculade du Hadj 2015, des voix s’élèvent aussi pour fustiger le fait qu’au cours de cette séance de concertation qui a rassemblé membres du gouvernement et acteurs impliqués dans le convoyage des pèlerins à la Mecque, on n’ait pas évoqué le sort de ceux qui n’ont pas pu voyager en 2015 alors qu’ils ont régulièrement payé ce qu’il faut. Si des solutions ne sont pas trouvées à ces problèmes qui du reste, sont légitimes, le Hadj 2016 risque de ressembler à ceux qui l’ont précédé. C’est en tout cas l’avis de plusieurs fidèles musulmans qui n’ont pas manqué de poser aussi le problème de la gestion des bourses qui sont régulièrement octroyées à l’Etat béninois par son homologue Saoudien.
Affissou Anonrin
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