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Brevet d’études du premier cycle: Démarrage sans anicroche à Abomey-Calavi
Publié le mardi 14 juin 2016  |  La Nation
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© Ministère par DR
Lancement du BEPC
Lundi 10 Juin 2013, Cotonou : Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lance le démarrage des épreuves Photo : (De gauche à droite) M. Fructeux Aho, SG du Ministère de l`Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, Mme Virginie Kpanou Dossa, Chef Centre de composition de Gbégamey et M. Francois Abiola, Ministre de l`Enseignement Superieur et de la Recherche Scientifique






Bon démarrage du Brevet d’études du premier cycle (Bepc), session de juin 2016, à Abomey-Calavi. A part quelques incidents mineurs, la sérénité est de mise dans le rang des candidats et surveillants.

Le calme qui régnait au Collège d’enseignement général d’Abomey-Calavi 2 dans la matinée du lundi 13 juin, renseigne bien sur la bonne ambiance qui prévaut dans ce centre dans le cadre du Brevet d’études du premier cycle (Bepc), session de juin 2016. Au son de la sirène à la fin de la première épreuve de la matinée, à 10 heures 30 mn, les visages étaient détendus. Signe que la première manche de la matinée s’est bien déroulée ? Oui, a répondu la quasi-totalité des candidats interrogés qui ont exprimé leur satisfaction à l’issue de l’épreuve de communication écrite. La présentation de la première épreuve, selon certains candidats, augure déjà de la réussite.

«Je me suis bien retrouvée par rapport au sujet N°2 de la communication écrite, car il me rappelle mes difficultés au cours de l’année. Je ne me serais pas présentée si je n’étais pas certaine de ma réussite à cet examen. D’ailleurs mes professeurs ne me le pardonneront pas si je ne réussissais pas et je ne suis pas prête à subir la même rigueur d’eux, l’année prochaine», a confié Edwige Anagonouga, toute souriante. Géraldine Houndjo n’est pas moins sûre de sa réussite. Elle compte décrocher son diplôme pour faire honneur à ses parents et à ses professeurs.
C’est également la conviction des jumeaux, Isaac et Fréjus Vigan, le premier se réjouissant d’avoir bien traité le premier sujet relatif à l’élection présidentielle de mars 2016 au Bénin, parce qu’ayant suivi de fond en comble le déroulement du processus électoral ; son frère quant à lui avance des arguments valables en ce qui concerne le bon traitement qu’il a fait du second sujet. Comme ces deux candidats, leur ami Dianel Sossou est aussi certain de sa réussite.
Dans ce centre, 885 candidats dont 504 garçons et 381 filles sont inscrits. 497 garçons et 376 filles, soit un effectif de 873 candidats composent effectivement. On dénombre douze absents dont sept garçons et cinq filles.
Pour le chef centre, Kakpo Athanase Fatindé, l’ambiance qui prévaut dans ce centre est consécutive à la bonne organisation mise en place dans le cadre de cet examen. «L’année scolaire s’est déroulée sans accrocs. Il n’y a donc pas de raison que l’examen ne se passe pas bien. Mieux, nous avons à faire à des habitués de la chose», avance-t-il pour exprimer sa satisfaction pour le bon déroulement de l’examen.
Un peu plus loin au Ceg 1 de la même localité, un cas de maladie a été enregistré au niveau des filles, informe le chef centre, François Dorothée Agueh. Pour ce centre réputé comme le plus grand d’Abomey-Calavi, 33 cas d’absence ont été enregistrés sur 1466 candidats inscrits. Un effectif de 702 filles compose contre 711 garçons. Les 1433 candidats répartis dans 43 salles sont surveillés par 86 examinateurs. «Tout ce qui commence bien finit bien. J’espère que tout se passera bien dans mon centre et que les candidats qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes tireront leur épingle du jeu», souhaite-t-il. Pour lui, les candidats doivent surmonter la peur afin de se donner les moyens de réussite.

De petits incidents

Toutefois, l’on a noté quelques petits incidents auxquels des solutions immédiates ont été apportées. Aux environs de 10h 08 mn au Ceg 2, alors que la première épreuve tirait à sa fin, le cas d’une candidate qui sentait des malaises a été signalé au chef centre. Celle-ci fut rapidement conduite à l’infirmerie pour des soins.
Quelques instants plus tard, à deux minutes de la fin de la même épreuve, un délestage inattendu est survenu pour perturber le cours normal de l’examen. Cette coupure de courant a failli mettre les examinateurs à rude épreuve. «Comment allons-nous faire ? Nous ne pouvons pas mettre le groupe en marche avant que l’heure ne sonne», s’inquiètent quelques examinateurs. A peine, ont-ils eu le temps de s’interroger que d’autres ont couru pour mettre le groupe électrogène en marche.
Par ailleurs, ce que dénonce le chef centre du Ceg 1, c’est le fait que des parents deviennent subitement plus affectifs le jour de l’examen. «Nous en avons rencontré qui étaient prêts à accompagner leurs enfants jusqu’à la salle de composition», fustige-t-il. Selon lui, de tels comportements sont comptables de l’échec des candidats, étant donné que les parents traitent leurs enfants comme s’ils étaient encore au biberon. Mais il sera pratiquement seul à ruminer ses plaintes, car au même moment au portail du centre, se bousculaient des parents qui menaçaient même de semer du désordre, si à la fin de la matinée, ils n’étaient autorisés à accéder au centre pour remonter le moral à leurs enfants. Ceux qui invoquent des raisons de maladie de leurs enfants sont venus avec des médicaments, d’autres avec de la nourriture et pour d’autres encore, il était question d’investir les lieux pour prendre le pouls de leurs enfants, jugés mineurs pour cet examen.

Maryse ASSOGBADJO
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