« Un pays qui croit en son avenir, c’est un pays qui investit dans l’éducation », disait Luc Chatel. En 10 ans, le gouvernement du Docteur Thomas Boni Yayi a œuvré à sortir le secteur de l’éducation des sentiers battus. Autrefois miné par des grèves perlées, conséquence de la situation de précarité dans laquelle vivaient les enseignants, le secteur de l’éducation a été au cœur des réformes du gouvernement défunt. De la gratuité de l’enseignement maternelle et primaire à la revalorisation de la fonction enseignante, les actions de l’ancien président ont permis de redorer le blason de l’école béninoise. En la matière, les chiffres parlent d’eux-mêmes.
L’éducation est un droit humain qui doit être accessible à toutes les personnes, sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. L’enseignement doit également être gratuit afin que les enfants issus de milieux défavorisés puissent eux aussi jouir de leur droit à l’éducation. C’est de la responsabilité du Gouvernement béninois de garantir le droit à l’éducation de chaque enfant. C’est la raison pour laquelle le régime du Président Boni YAYI a concentré ses efforts, entre autres, durant ses deux mandats, sur l’enseignement maternel et primaire pour rendre les écoles accessibles et gratuites à tous les enfants et ainsi leur permettre d’apprendre à lire et à écrire. Les efforts de son Gouvernement dans ce secteur portent sur la construction d’infrastructures scolaires, le recrutement et la formation des enseignements, l’amélioration des conditions de travail des apprenants et enseignants…
Les performances du régime sortant en matière d’éducation, au niveau de l’enseignement maternel et primaire, sont exceptionnelles. L’éducation était au cœur de l’action publique de l’ancien Président de la République. Pour lui, «les enfants doivent aller à l’école, y rester et y apprendre.
Conscient que l’éducation est un droit essentiel, qui permet à chacun de recevoir une instruction et de s’épanouir dans sa vie sociale, le Chef de l’Etat sortant a mis en œuvre de profondes réformes qui ont donné des résultats encourageants. Le droit à l’éducation étant vital pour le développement économique, social et culturel du Bénin, il n’a pas lésiné sur les moyens pour changer le visage du système éducatif béninois.
Depuis l’indépendance du Bénin en 1960, c’est sous ce régime (du Changement à la Refondation) que l’enseignement maternel et primaire a été valorisé. L’ancien Président Boni YAYI peut aujourd’hui être fier d’avoir révolutionné ce système. Et pour cause.
Education pour tous
L’éducation doit être accessible à tous les enfants. Du fait de la gratuité de l’enseignement décrétée par le Président de la République sortant, plus d’un million d’enfants ont eu la chance d’être scolarisés, sur l’ensemble du territoire national. Ces enfants, frappés d’analphabétisme, ont été sauvés. Cette mesure de solidarité nationale doit donc être préservée si on veut que tous les enfants aillent à l’école pour nourrir la démocratie.
Et ce n’est pas tout. Dans le cadre des cantines scolaires, 500.000 élèves sont nourris : 2350 cantines scolaires ont été créées entre 2006 et 2015 contre 813 en 2006.
Le Projet «Ecole pour tous» pour 45 milliards de F Cfa supervisé par la Banque Mondiale, l’Unicef et d’autres bailleurs de fonds a été mis en œuvre. Sans oublier le Programme «Un élève, un toit, une classe, une cantine et un maître» pour le compte de l’enseignement primaire, un projet de développement d’éducation à la base soutenu par la BID.
Infrastructures et personnel
Dans l’enseignement maternel et primaire, les réalisations portent, entre autres, sur la construction et l’équipement de salles de classe. 12.978 salles de classe construites et équipées entre 2006 et 2015 (En 2006, le Bénin comptait 6752 écoles primaires publiques). Le Gouvernement du Président Boni YAYI a donc doublé le nombre d’écoles construites, un record, depuis l’indépendance, soit un taux d’accroissement de près de 92%.
Toujours en 2006, le Bénin disposait de 15.324 salles de classe en bon état. En 2015, il comptait 28.054 salles de classe en bon état, soit un taux de progression de 83%.
Au titre de l’amélioration des conditions de travail des enseignants, 21 logements leur ont été construits entre 2006 et 2015 à Ifangni, Ouèssè, Ouaké, Malanville, Nikki, Boukoumbé, Tchaourou…
Soixante dix huit (78) bureaux de circonscription scolaire ont été construits sur les 85 existants dans plusieurs communes du Bénin.
Six (06) Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) ont été construites et équipées avec des salles de cours, cantines, dortoirs et résidences pour les membres de l’administration à Porto-Novo, Allada, Dogbo, Abomey, Djougou et Kandi.
Autres mesures exceptionnelles
D’autres efforts ont été consentis par le Gouvernement sortant au profit de l’école béninoise. Transferts des ressources aux communes, prise en charge des droits d’écolage suite à la gratuité, introduction des langues nationales dans le système éducatif formel, formation initiale des enseignants, formation continue des enseignants, distribution des kits scolaires aux élèves des zones défavorisées, mise en place des intrants pédagogiques au profit des élèves (depuis 2006, les élèves des écoles maternelles et primaires publiques et privées reçoivent gratuitement des manuels de français et de mathématiquement, chaque année dans toutes les communes), amélioration des conditions de vie des enseignants de la maternelle et du primaire (différents avantages ont été accordés aux enseignants de la maternelle et du primaire depuis 2006 (primes, indemnités, visite médicale gratuite dans toutes les communes : cette action ne prend pas en compte les salaires et accessoires accordées aux enseignants).
Tous ces efforts consentis au profit de l’enseignement maternel et primaire, avec le renforcement du personnel enseignant, a triplé la masse salariale, ces 10 dernières années, passant de 135 milliards de F Cfa en 2006 à 343,0 milliards de F Cfa en 2015.
En réalité, l’ancien régime à travailler dans une dynamique nouvelle pour promouvoir l’équité et l’égalité des chances à tous les enfants béninois. Cette initiative a permis non seulement l’accélération des progrès vers l’atteinte de l’OMD N°2 qui est d’assurer une éducation primaire pour tous mais aussi de promouvoir le droit à l’éducation pour tous les enfants.
Au Bénin, en 2012, selon l’Unicef, grâce aux efforts conjugués de tous les acteurs du domaine de l’éducation 9 garçons sur 10 et 8 filles sur 10 scolarisables vont à l’école. De même, 7 garçons sur 10 et 6 filles sur 10 achèvent le cycle primaire. Certes des progrès restent à faire pour améliorer le système éducatif national. Mais l’ancien Gouvernement peut être fier du devoir accompli.
M.M.