Cotonou, le 16 Juin 2016
A
Monsieur le Directeur de Publication du
Journal «Matin Libre»
Objet: Droit de réponse
Monsieur le Directeur de Publication,
Je me permets d’apporter un droit de réponse pour démentir vos propos diffamatoires à mon encontre pour me discréditer. «Malversations sous la Refondation : Chabi YAYI bientôt en prison? (Levée imminente de l’immunité de KASSA). C’est la Manchette de votre parution du Mardi 14 Juin 2016. L’auteur de l’article a affirmé, dans les colonnes du journal, que je suis «impliqué» dans le dossier PPEA II «et dans bien d’autres scandales encore». Il est allé loin en affirmant que c’est pourquoi « .. .l’ancien Président Boni YAYI ferait feu de tout bois pour que son successeur classe ce dossier une fois pour toute» et qu’dl se serait rendu avec Barthélémy KASSA à Dakar, lors du sommet de la Cedeao, afin de solliciter la médiation des Chefs d’Etat de la sous-région pour qu’ils dissuadent Patrice Talon de renoncer à ce dossier».
Je m’inscris totalement en faux contre ces allégations mensongères. C’est de la pure intoxication, de la désinformation et de la manipulation de l’opinion publique nationale et internationale.
«Matin Libre» est un journal que je considère beaucoup. Il ne doit pas se laisser manipuler. Le dossier PPEA II est tellement clair qu’un journal sérieux de sa trempe ne doit pas se baser sur des rumeurs pour faire de telles affirmations gratuites.
Le Code de déontologie et d’éthique dans les médias vous recommande fermement de vérifier vos informations avant de les publier. Mais vous ne l’aviez pas fait, préférant salir mon image. L’usage du conditionnel dans votre «article» ne vous dédouane pas. Vous auriez pu donner des détails précis sur comment je suis «impliqué» dans ledit dossier. Votre «article» est vide. C’est cela le journalisme au Bénin? Est-ce la liberté d’expression? Si votre journal est capable de m’impliquer injustement dans un tel dossier un an après son éclatement, qu’inventera-t-il demain encore sur moi?
Je ne suis mêlé ni de près, ni de loin au dossier PPEA II encore moins à un quelconque scandale. Je vous défis d’apporter ne serait-ce que le début de preuve pour étayer vos affirmations.
Tout le monde a lu le Rapport du Cabinet Kroll sur l’affaire PPEA II.
Nulle part, mon nom n’a été cité, encore moins des proches à moi. Les responsabilités ont été clairement situées. Je vous invite à le lire. Votre journal a une réputation et je vous demande de bien vouloir la préserver en sortant de cette grande cabale montée de toutes pièces.
Tout en vous renouvelant mes sincères amitiés, je vous exhorte à plus de professionnalisme et vous demande de publier mon droit de réponse dans les mêmes conditions que l’article incriminé, conformément au Code de déontologie.
Je me réserve le droit d’engager toute procédure légale pour faire valoir mes droits.
Bien à vous !
Chabi YAYI
Ampliations:
Président de la HAAC
Président de l’ODEM