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Tension hier au Parlement suite à l’absence des ministres:Rosine Soglo et Houngbédji défendent le gouvernement
Publié le mardi 21 juin 2016  |  Le Matinal
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© Autre presse par dr
Le président Adrien Houngbédji




Le gouvernement a brillé par son absence à la plénière de l’Assemblée nationale hier, lundi 20 juin 2016. Une attitude qui a fâché certains députés. Mais en face, ‘d’autres comme le président du Parlement, Adrien Houngbédji et Rosine Soglo ont calmé les esprits en défendant le gouvernement.



« Il faut savoir raison garder, au lieu de crier haro sur le baudet ; c’est indigne, respectons-nous, et le peuple nous respectera. Je radote peut-être, mais je crois que j’ai raison », ainsi s’exprimait la députée Rosine Soglo, qui essayait de dissuader certains de ses collègues, qui ne digèrent par l’absence du gouvernement à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’étude du projet de loi, portant création des chambres d’agriculture en République du Bénin, un point inscrit à l’ordre du jour de la plénière. Pour d’autres députés, il n’y pas encore péril en la demeure. C’est le cas du député Paulin Gbénou. Il a dit à ses collègues, de ne pas prendre l’absence du gouvernement pour en faire une affaire d’Etat. Le président Adrien Houngbédji, président de séance, a dû calmer les esprits en donnant raison à la fois à ceux qui soutiennent le gouvernement et ceux qui fustigent son comportement. « Le gouvernement étant informé de la séance de ce jour, ce qui est normal, est qu’il se fasse représenter ; ceux qui déplorent l’absence du gouvernement ont raison de le faire, ceux qui le défendent aussi sont dans leurs droits », a dit, en substance, le président de l’Assemblée Nationale. Pour dédouaner un tant soit peu le gouvernement, le président Adrien Houngbédji, cite les articles 94 et 95 de la Constitution, dont les dispositions ne font pas obligation au gouvernement d’être présent, lors de l’examen d’un point, à l’ordre du jour ; toutefois, les diligences nécessaires vont être faites, avertit-il, pour que le gouvernement veuille se représenter, lorsqu’un texte de loi est de son initiative. « Nous allons veiller à ce que ces genres de situations ne se reproduisent plus », a indiqué le président de l’Assemblée nationale.

Martin Aïhonnou (Coll)
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