Afin de permettre à la représentation nationale de mieux cerner les différents contours relatifs au projet de loi rectificative gestion 2016, un atelier de formation et d’information a été organisé, mercredi 22 juin 2016, au Palais des gouverneurs par les initiateurs du Projet d’appui au renforcement des capacités et à la modernisation de l’Assemblée nationale (Parcman)
Ce projet permet entre autres, de ratifier les mesures financières prises en dehors de la loi initiale, et de modifier les prévisions initiales faites dans la loi de finances. Trois communications meubleront l’atelier. La première a été présentée par le conseiller technique à l’économie du Président de l’Assemblée nationale, Gratien Ahouanmènou. Elle s’est articulée autour du contexte et des orientations de la loi de finances rectificative. Les résultats, pertinences, et contraintes liées à celle-ci. La deuxième communication va échoir au directeur de l’Unité d’analyse de contrôle et d’évaluation du budget de l’Etat (Unaceb), Richard Sinsin. «Les grandes masses du projet de loi de finances rectificative gestion 2016», était la thématique. Aux dires de Richard Sinsin, le plan est composé du budget général : le budget annexe, les comptes d’affectations spéciales, le solde budgétaire, et le degré de financement. A l’en croire, il est équilibré en ressources et en charges à la somme de 1.423,487 milliards de F Cfa, contre 1.552,977 milliards de F Cfa. Soit une baisse de 129,490 milliards de F Cfa, correspondant à un taux de réduction de 8,34%. Le budget général s’établit en recettes et en dépenses respectivement à 871,688 milliards de F Cfa et 1026,632 milliards de F Cfa. Il en ressort un solde prévisionnel négatif de 154,944 milliards de F Cfa, initialement prévu en 2016. Pour le solde budgétaire, ledit projet dégage, par rapport aux recettes budgétaires, un solde budgétaire global négatif à 191,827 milliards de F Cfa (contre 194,120 milliards de F Cfa dans la loi de finances initiale). Pour la troisième communication, c’est le consultant Benjamin Atindéhou, qui a entretenu les députés sur les « masses nouvelles insérées dans le projet de loi de finances rectificative, gestion 2016 ».
K. P. (BR/ O.-P.)