(Il a reçu la mention très honorable avec félicitation des membres du jury)
La 7è législature est à l’honneur, par le biais du député Sabaï Katé, ancien ministre de l’Agriculture et ancien conseiller spécial à l’agriculture et à la protection de l’environnement du Président de la République. Il a reçu la mention très honorable du jury, après sa soutenance sur les « Effets des changements climatiques sur l’agriculture et mesure d’adaptation en zone agro-pastorale de production cotonnière : cas de la commune de Banikoara».
Cette consécration a été appréciée par les membres de son groupe parlementaire et les membres du jury, le directeur de thèse, Pr Brice Augustin Sinsin, les membres du jury venus du Niger et du Togo. Il a dix (10) publications scientifiques dans des revues à facteurs d’impact. Au terme de la soutenance, il a décroché la mention très honorable avec félicitation des membres du jury.
La thèse est articulée autour de neuf (09) chapitres. On retient, entre autres, que le premier chapitre a fait la clarification des contextes, le second chapitre a détecté les changements climatiques de 1970 à 2014 dans la commune de Banikoara avec l’utilisation de certains nombres de logiciels, le troisième chapitre a parlé de l’impact des changements climatiques sur la fertilité des sols.
Dans ses explications, Sabaï Katé a déclaré que les changements climatiques actuels constituent l’un des grands défis auxquels l’humanité est confrontée, et aura à faire face. Les observations ont montré que la température de la terre a augmenté de 0,74 ces cent (100) dernières années. « Les recherches ont révélé des augmentations plus grandes à l’horizon 2050. La problématique, c’est que le Bénin qui vit à 80% de l’agriculture n’est pas épargné par cette menace », a-t-il signifié. Comme remède et solution palliative, il a suggéré quelques pistes de réflexion. En tant que décideur et ingénieur du domaine, ajoute-t-il, « nous avons voulu investiguer ce domaine, pour dire aux autorités le danger qui guette le Bénin ». Ce danger, c’est d’abord la hausse des températures, ensuite, il y a la baisse et l’instabilité pluviométrique. Tout ceci a fait que les calendriers agricoles sont perturbés. S’il n’y a pas à manger, notre autosuffisance alimentaire est compromise.
Wabi MIGAN