En tournée de prise de contact dans les structures déconcentrées du CNSR : Aubin Adoukonou prône le nouveau départ dans la sécurité routière

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Publié le mardi 28 juin 2016 | La Presse du Jour

Le vent du nouveau départ et de la rupture souffle désormais au Centre national de sécurité routière (CNSR). En effet, quelques jours seulement après sa prise de fonction, le tout nouveau directeur du CNSR, Aubin Adoukonou a enclenché une tournée de prise de contact dans les services et structures déconcentrées de ce centre ; occasion pour le nouveau patron de la sécurité routière au Bénin de communiquer autour de sa nouvelle vision pour le CNSR.

La tournée entamée par le nouveau directeur du Centre national de Sécurité Routière vise non seulement une prise de contact entre lui et son personnel, mais elle permet également au directeur du centre de constater par lui-même les réalités sur le terrain. A la direction du Centre national de Sécurité routière à Ekpè, où il a démarré sa tournée, Aubin Adoukonou a passé en revue les bureaux, échangé avec le personnel et expliqué ses ambitions pour la structure.

Le Service administratif et financier a été la première étape de cette tournée à l’interne. Il est noté à cette étape, un dysfonctionnement du logiciel d’enregistrement des recettes. Des instructions fermes ont été données par le directeur du centre qui entend rencontrer au plus vite l’opérateur. Selon le directeur du CNSR, il n’est plus question sous l’ère de la rupture de délivrer des attestations de service-fait à des entreprises qui n’exécutent pas bien les contrats. Aubin Adoukonou a ensuite visité le service technique qui s’occupe de la visite technique. Pendant de longues minutes, il s’est fait expliquer le processus de la visite technique automobile, notamment l’étape de réglages de phares, le contrôle de la pneumatique, le fonctionnement de l’analyseur de gaz et du banc de freinage des véhicules poids lourds. Pendant toute l’étape de la visite, Aubin Adoukonou n’a pas manqué d’expliquer sa vision et d’instruire le chef service technique afin que le temps de travail soit effectivement respecté par ses collaborateurs. Cette tournée s’est poursuivie par la visite des nouveaux bureaux en construction et d’un groupe électrogène acquis par la maison mais qui n’a jamais fonctionné. Le directeur a exigé que toute la lumière soit faite sur ces acquisitions dans de plus bref délai afin que les responsabilités soient situées. Pour lui, le nouveau départ n’accepte pas les éléphants blancs.

Après cette tournée interne, Aubin Adoukonou s’est rendu dans la même journée à l’annexe du CNSR implantée à Tangbo-Djèvié, commune de Zè. Là, il a pris connaissance des conditions de travail de ses collaborateurs. Le personnel a évoqué certaines préoccupations liées au non remboursement par la direction des fonds avancés pour le menu-dépenses de l’annexe, la défectuosité des portails d’accès au hall de contrôle de visite technique automobile et le manque d’une piste entrée-sortie donnant accès au hall de contrôle technique. Face à ces doléances, Aubin Adoukonou a apaisé son personnel, tout en rappelant la vision des autorités au plus haut niveau des infrastructures et des transports, qui est de faire de ce centre, un centre de qualité. Dans un entretien franc, il a dévoilé sa vision personnelle pour ce centre qu’il dirige désormais. Il entend imprimer à compter de maintenant, une nouvelle dynamique au CNSR, qui tiendra compte des compétences.

A Bohicon où le CNSR a implanté une autre annexe, Aubin Adoukonou est allé surprendre ses collaborateurs en pleine mission de contrôle routier sur le tronçon Bohicon-Akassato nouvellement mis en service. Une première sortie lui a permis de constater les infractions suivantes : conduite sans permis, véhicule sans visite technique valable, véhicules sans les organes essentiels à savoir : les feux de direction, les feux de croisement (phares)…. Pour Adoukonou, le nouveau départ exige que ces infractions qui sont pour la plupart à la base des accidents de la route, soient punies. Il appelle les travailleurs du CNSR à jouer leur partition pour que la rupture prônée par le chef de l’Etat puisse se traduire par une réduction des accidents de la circulation. Pour ce faire, plus aucune infraction ne manquera d’être verbalisée. L’engagement du directeur Adoukonou est qu’en matière de sécurité routière, la rupture ou le nouveau départ ne doit pas être un vain mot. Aussi a-t-il rappelé aux chefs annexes et chefs services présents qu’ils seront désormais évalués en fonction de leur performance. Ceux qui n’auront pas produit de bons résultats seront tout simplement remerciés, selon les principes de la rupture, a-t-il ajouté.

D’Ekpè, à Tangbo-Djèvié passant par Bohicon, Aubin Adoukonou a vu un personnel engagé et prêt à l’accompagner dans ses réformes. Il est à noter que dans toutes les étapes de la tournée, le directeur du Centre National de Sécurité routière a été accompagné par les délégués du personnel et les syndicats du CNSR ; preuve de l’engagement et du soutien de tout le personnel au nouveau directeur.

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communication/ CNSR