Le Budget général de l’Etat (Bge), exercice 2016, pose des problèmes au gouvernement de Patrice Talon. Pour mieux maîtriser les dépenses, trois mesures ont été prises.
Le Président de la République a trouvé, à sa prise de fonction, un Bge d’un montant de 1552 milliards 977 mille, avec un ratio masse salariale, dépenses en capitale, hors normes. C’est donc pour maîtriser un tant soit peu, l’exécution de ce Bge que le président de la République a instruit le ministre des Finances pour ramener à une limite convenable, les montants y inscrits. Le ministre des Finances a introduit, en conseil des ministres, une communication qui a rencontré l’assentiment du chef de l’Etat. Au total, trois mesures sont prises, au nombre desquelles la limite au recours systématique aux commissions (plus de commissions budgétivores donc dans l’administration), la suppression de certains postes pour limiter, à l’avenir des dérapages, le paiement sur contrôle physique en septembre prochain pour éviter que des morts continuent d’émarger au Budget national. A en croire le ministre des Finances, Romuald Wadagni, lesdites mesures permettront à l’Exécutif d’influencer le Bge 2016 et de maîtriser à l’avenir, le ratio masse salariale, dépenses en capitale, dont la norme est 35% dans l’espace Uemoa.
Martin Aïhonnou (Coll)