Lundi dernier, le Chef de l’Etat a échangé avec les acteurs de la justice béninoise pour tenter d’aplanir les divergences : Magistrats, avocats et autres auxiliaires de la justice. Mais cette première rencontre a été un échec. Et pour cause, rien de concret n’a été arrêté.
Fondamentalement, à ce jour, et dans la maison justice béninoise, seule l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) est en colère contre le gouvernement au sujet de la violation de la décision de justice relative à la suspension du congrès électif des membres du nouveau comité exécutif national de la Fédération béninoise de football. Faut-il le rappeler, les magistrats sont allés en assemblée générale extraordinaire pour demander à l’exécutif de prendre sans délai les mesures idoines afin que l’ordonnance bafouée produise son plein et entier effet. Le gouvernement aurait dû ouvrir des négociations directes avec l’Unamab pour régler d’abord cette question qui fâche avant d’élargir les échanges à tout le secteur. Certains participants à la rencontre de la Marina n’ont pas apprécié l’attitude du Chef de l’Etat et du gouvernement qui ont préféré «mélangé tout le monde alors que le problème réel posé mérite solution».
C’est dire que le gouvernement doit revoir sa copie pour éviter le bras de fer avec les magistrats qui veulent mettre fin à la profanation du pouvoir judiciaire.
Notre Voix