Un nouveau rapport du think tank britannique Overseas Development Institute, rendu public mercredi, identifie et dénonce les pratiques qui favorisent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée au large des côtes africaines. Et recommande plusieurs mesures pour lutter contre ces activités.
Si l’ampleur et l’impact environnemental de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée au large des côtes ouest-africaines sont largement reconnus, le manque à gagner que cette activité représente pour les États africains et les moyens de le résorber sont, eux, plus difficiles à identifier.
Il est estimé que la pêche illégale compte pour un cinquième des volumes annuels levés dans la région (5,2 millions de tonnes en 2013 selon la FAO) et qu’elle génère une très nette surpêche par rapport à la capacité de reconstitution des réserves de poissons de la région. Plusieurs arraisonnements de chalutiers interceptés dans les eaux territoriales sénégalaise ou ivoirienne sont d’ailleurs intervenus en 2014.
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