Conformément aux dispositions des articles 109 de la Constitution du 11 décembre 1990 et 51 de la LOLF, le Gouvernement a transmis à l’Assemblée Nationale, par décret n°2016-365 du 16 juin 2016, le projet de loi de finances rectificative, gestion 2016, pour examen et adoption. Après l’étude du dossier par la Commission des Finances et des Echange, il y a quelques jours, la plénière des députés au cours de sa séance de ce mardi 28 juin 2016 a examiné et adopté à l’unanimité Le projet de Loi de Finances Rectificative(LFR), gestion 2016.
Ce dernier s’équilibre en ressources et en charges à la somme de 1 423,487 millions de francs CFA contre 1 552, 977 millions de FCFA, pour la Loi de Finances Initiale (LFI), soit une baisse de 129,490 millions de francs CFA, correspondant à un taux de réduction de 8,34%.
Les députés en commission comme en plénière ont souhaité, à travers leurs divers amendements et recommandations, une prise en compte des aspirations des populations et une meilleure rationalisation des options et dépenses budgétaires. Ils aussi insisté sur la mise à disposition régulière par le Gouvernement des rapports trimestriels sur l’exécution du budget et l’application du texte de la loi de finances.
Selon la commission des Finances et des Echanges, avec cette Loi de Finances Rectificative, le solde budgétaire hors dons connaîtrait un recul de 0,7 point passant de -5,7% à -5% du PIB. Quant au solde budgétaire dons compris, il resterait déficitaire de 3,9% du PIB. Les options fondamentales et l’équilibre général de la Loi de Finances Initiale n’ont donc pas changé.
Avant le vote et répondant aux questions et préoccupation des députés, le ministre des Finances et de l’Economie, Romuald Wadagni a fait savoir les quatre objectifs du gouvernement sous-tendent l’initiative de la nouvelle loi des finances
Il s’agit de :1-Régulariser les dépassements budgétaires constatés dans les dépenses sur le 1er trimestre dus aux activités électorales et à d’autres faits de gestion; 2-Intégrer l’effet de la conjoncture ne l’occurrence les fluctuations du Naira du grand voisin de l’ouest; 3–Préserver les acquis sociaux; 4- Trouver les moyens de relancer la croissance économique Un ensemble de moyens faciliter l’accès aux crédits dont un emprunt obligataire imminent.
F .Z .O (coll)