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Questions orales avec débat: L’affaire ICC Services resurgit au Parlement
Publié le vendredi 1 juillet 2016  |  La Nation
Janvier
© Autre presse par dr
Janvier Yahouédéhou






L’affaire ICC services a refait surface à l’Assemblée nationale. Ceci à la faveur de trois questions orales avec débat posées au gouvernement dont deux par le député Janvier Yahouédéhou et la dernière par son collègue Adjibadé Koussonda. Les trois questions reviennent de long en large sur ce scandale financier de plus d’une centaine de milliards FCFA qui a éclaboussé en 2010 le régime défunt.

Un dossier qui a amené ce dernier à mettre sur pied trois commissions dont deux administratives et une judiciaire pour tirer l’affaire au clair et que soient payés les déposants spoliés par ces structures de placements d’argent. Dans sa réponse jeudi 30 juin aux députés, le ministre chargé de la Justice, Joseph Djogbénou a d’entrée de jeu réaffirmé la compassion du gouvernement de Patrice Talon aux victimes de cette affaire. Mais il a expliqué son incapacité à pouvoir répondre aux différentes interrogations des auteurs des trois questions orales avec débat. Et pour cause, l’affaire est désormais pendante devant la justice. Les biens meubles, immeubles et autres numéraires saisis dans le cadre de ce dossier ICC services sont toujours sous mains de justice, précise Joseph Djogbénou. Il appelle les victimes à la patience en attendant que se tienne la Cour d’assises qui doit connaitre du dossier. Car, tant que la sentence pénale n’est pas prononcée, les intérêts-civils ne peuvent être statués, a insisté le ministre chargé de la Justice qui fait allusion ainsi au principe de droit « Le pénal tient le civil en état ».

Appréciant la réponse du gouvernement, les députés ont regretté ne pas avoir en face d’eux les auteurs de ce crime qui ne sont rien d’autres que les thuriféraires du régime défunt. Ils ont souhaité que se tienne très vite la Cour d’assises qui doit connaître de l’affaire pour que soient enfin payés les pauvres épargnants qui ont cru à ce projet en y déposant leur argent.

Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau
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