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A la Quête du Miracle
Publié le samedi 2 juillet 2016  |  24 heures au Bénin
La
© Autre presse par DR
La paroisse St Pierre et Paul d`Agla il n`y a plus de place pour les hommes en quête de miracle




Tous à un moment donné de notre vie ou chaque jour nous attendons un miracle de la part du Seigneur selon notre foi. Mais Dieu ne fait il pas des miracles dans nos vies ? Et ceci tous les jours ?

Ici nous sommes à la paroisse St Pierre et Paul d’Agla. A 7 heures ce matin, le portail de l’église était déjà fermé. Plus de place pour les hommes en quête de miracle. A 11 heures très difficile de s’ effrayer un chemin devant la paroisse. Venus de partout ces hommes et femmes ont rempli la rue car c’est le milieu où un miracle va se produire. Le sensationnel est plus ce qui anime, intéresse plus d’un. Oui Jésus opère encore des miracles mais il indique le chemin le plus simple pour nous porter bien. C’est ce qu’il résume en sa parole. L’AMOUR.
Si nous nous entourons d’amour pour les uns et les autres nous aurons plus besoin de miracles. Le miracle que beaucoup viennent chercher en de pareilles occasions est souvent lié à la lutte contre les esprits mauvais. Ces esprits qui nous hantent à cause du coeur de l’homme. Mais Jésus préfère que nous attachions à sa parole. Celle qui nous invite à l’amour, seul capable de nous guérir de nos maux. Jésus ne leur disait il pas : je sais que vous me suivez pas a cause de ce que je dis mais a cause des miracles que j’opère. Chers frères détournez vous du sensationnel. Le malin en profite. Ça devient en fin de compte un piège de Satan. Puisqu’il faut souvent assez de discernement de concentration mais vous êtes souvent distraits. Dieu n’est pas dans le sensationnel bruyant. Par ses prêtres ils opèrent encore des miracles. Mais vous les chercheurs de miracles vous les déroutez, vous ne les accompagnez pas comme il faut. Le cas de Banamè en est un exemple. L’évêque qui met fin à ce regroupement de curieux et non d’adorateurs à Agla a apparemment bien fait en envoyant le père par qui Dieu opère, aux études à Djougou. Certes, Banamè pourra encore retrouver ses fidèles qu’il a commencé par perdre au profit d’agla. Ceci en attendant que les évêques pensent vraiment à comment encadrer le charisme de certains prêtres pour porter secours aux âmes souffrantes avec l’évangile et la foi...

Narcisse H.
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