Du 12 au 16 juillet prochain aura lieu à Atlantic Beach Hôtel de Cotonou la 3ème Assemblée générale du Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique de l’ouest (Rinlcao). A cet effet, Agapit Napoléon Maforikan, membre de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) était face à la presse le mardi dernier pour expliquer l’importance de cette rencontre sous-régionale en matière de lutte contre la corruption. A l’en croire, ces assises qui réuniront les institutions de lutte contre la corruption des 15 pays de la Cedeao permettront l’adoption du règlement Intérieur du Rinlcao, de la stratégie de la Cedeao pour promouvoir la protection des lanceurs d’alerte, la mise en place d’un dispositif de bonne collaboration entre les institutions membres du Rinlcao et les médias et enfin l’institution d’un mécanisme de suivi du Protocole A/P3/12/01 adopté le 21 décembre 2001 à Dakar par la Cedeao sur la lutte contre la corruption et entré en vigueur en juin 2015. Pour le conférencier, le Bénin gagnera beaucoup en organisant cette rencontre internationale de lutte contre la corruption. « La tenue de l’assemblée générale annuelle du Rinlcao offre aux nouvelles autorités béninoises l’occasion de manifester leur engagement à lutter contre la corruption et autres infractions connexes en collaboration avec les Etats de la sous-région. En outre, elle fera de Cotonou, la vitrine ouest-africaine de lutte contre la corruption durant la semaine du 12 au 16 juillet 2016 », a précisé Agapit Napoléon Maforikan.
Il faut rappeler que le Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique de l’ouest (Rinlcao) réunit les organismes étatiques impliqués dans la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions connexes dans les quinze (15) Etats membres de la Cedeao. Il a été créé dans le but de promouvoir la coordination et la coopération entre ces institutions établies pour combattre la corruption dans la sous-région ouest-africaine.
Isac A. YAÏ