Ce 7 Juillet 2016, le conseil des ministres s’est réuni en séance hebdomadaire sous la présence effective du chef de l’état, chef du gouvernement, le président Patrice Talon. Au cours de la séance, plusieurs dossiers ont été examinés dont deux dossiers relatifs au secteur de la santé. Lors du point de presse, le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République a indiqué que les instructions ont été données aux ministres concernés de procéder à la fermeture des centres de formation d’agents de santé. Ci-dessous, les clarifications de Pascal Irénée Koupaki.
Compte rendu du ministre d’Etat relatif à l’abrogation du décret du 10 mars 2016
« Le conseil des ministres a examiné plusieurs dossiers importants. Deux dossiers ont trait au domaine de la santé. Le premier porte sur le projet de décret portant abrogation du décret du 16 mars 2016 fixant les conditions générales de création d’extension, de transfert, de mutation, de changement de dénomination, de fusion, de fonctionnent et de fermeture des établissements privés d’enseignement de formation et dans le domaine spécifique de la santé. Il s’agit de la formation des agents de santé.
Le conseil des ministres du 26 février 2015 avait pris trois décisions :
1- Fermeture des facultés de médecine et de pharmacie dans une université privée de la place après une mission d’enquête sur la fonctionnalité de ces deux facultés.
2- Relecture du décret du 04 avril 2001 fixant les conditions générales de création et de fonctionnement d’un établissement privé de formation d’agent de santé en vue de son abrogation
3- Intégration des formations relatives à la santé dans le domaine régalien de l’Etat.
Le 10 mars 2016, le conseil des ministres a pris un nouveau décret dans ce cadre. Vous savez que le secteur de la santé est un secteur très sensible parce qu’il s’agit de la vie des Béninois, des Béninoises et des non Béninois vivant au Bénin. Par conséquent, l’Etat doit préserver ce secteur contre la prolifération des établissements privés d’enseignement supérieurs. Il faut donc trouver des solutions durables aux dysfonctionnements qui ont été relevés dans la formation des agents de santé et qui vont compromettre l’efficacité de notre système de santé. Le ministre chargé de l’enseignement supérieur et le ministre de la santé ont soumis au conseil qui l’a approuvé, un projet de décret portant abrogation du décret du 10 mars 2016. Les ministres chargés de l’enseignement supérieur, de l’enseignement secondaire, de la santé et de l’agriculture ont été instruits par le conseil aux fins de procéder à un inventaire exhaustif des centres de formation privés dans le domaine de la santé. Ils devront également prendre les dispositions nécessaires pour la fermeture des établissements privés de formation d’agents de santé sur toute l’étendue du territoire national dans le strict respect des textes en vigueur ».