Le Président Patrice Talon est encore dans les bonnes grâces des populations béninoises. Après 100 jours, elles sont optimistes et sont prêtes à accompagner le nouveau départ malgré la cherté de la vie et la morosité économique ambiante.
L’avènement de la rupture a passé depuis quelques jours, le seuil des 100 jours. Et la gouvernance de son chantre, Patrice Talon passe au scanner dans toutes les écuries. Les actes et décisions pris dans chaque secteur pour un nouveau départ sont diversement appréciés avec à la clé un grain de satisfaction au sein de l’opinion publique. Même si 100 jours ne suffisent pas pour évaluer l’action du gouvernement, cela permet d’avoir un flash sur le reflet du nouveau départ. Les décisions fortes prises, surtout à cause des concours frauduleux, la réduction du train de vie de l’Etat, les réformes entreprises, l’expression des libertés publiques, la question de l’éducation font que le Président Patrice Talon jouit toujours d’une bonne cote de popularité. D’après l’institut béninois de sondage (Ibs), les préoccupations des Béninois sont dans la majorité prises en compte et certaines sont en chantier avec les réformes en cours. Le Président Patrice Talon, contre toute attente, suscite toujours l’espérance. Toutefois, quand on fait le bilan secteur par secteur, on constate que ce sont la sécurité et l’économie qui font grincer des dents. La question de la sécurité vient en tête des préoccupations des Béninois qui sont de plus en plus inquiets. Elle cristallise des craintes dans tous les départements du Bénin selon M.Djigbénou, Président de l’Ibs. D’ailleurs, l’interdiction des vindictes populaires fait partie des mauvaises décisions prises par le gouvernement du nouveau départ selon l’Ibs. Les populations exigent de prendre de nouvelles mesures fortes, pour assurer la sécurité. Sinon, elles demandent elles-mêmes à en finir avec les hors-la-loi.Mais dans tous les cas, les Béninois, le ventre creux, demeurent optimistes. Patrice Talon doit continuer sur la même lancée afin de redresser la courbe descendante de l’économie béninoise qu’a tracée le gouvernement défunt.
A.V/Le Grand Matin