Le Bénin étudie des mesures pour prévenir la fièvre à hémorragie à virus Lassa

News

Santé

Article

Santé

Publié le jeudi 21 juillet 2016 | Xinhua

© Autre presse par DR
La fièvre hémorragique virale Lassa

COTONOU -- La première conférence du Bénin sur l'épidémie de la fièvre à hémorragie à virus Lassa a commencé ses travaux mercredi à Cotonou, capitale économique béninoise, avec la participation de spécialistes de la santé, d'officiels sanitaires et des partenaires techniques et financiers dans le domaine santé.

"Le but visé par le gouvernement béninois, en organisant cette conférence, est non seulement de présenter les acquis issus de la gestion des épidémies de la fièvre à hémorragie à virus Lassa, par domaine d'intervention, mais aussi d'identifier les besoins pour une bonne préparation en vue de faire face à une éventuelle cas de ce virus dans les années à venir", a souligné le directeur de cabinet du ministère béninois de la santé, Lucien Toko.

Cette conférence, a-t-il poursuivi, permettra également d'inviter les départements et les zones sanitaires attaqués par la fièvre hémorragie à virus Lassa à élaborer et à mettre en œuvre sur leurs territoires, un plan d'action afin d'activer la stratégie nationale de lutte contre la maladie.

Selon les autorités sanitaires du Bénin, le pays a connu deux épisodes, notamment en novembre 2014 et en janvier 2016, de l'épidémie de la fièvre hémorragie à virus Lassa, qui ont entraîné des pertes de vies humaines, dans le rang des agents de santé que dans le rang de la population.

Selon les chiffres officiels, le taux de létalité de ces deux épisodes était de 52% avec des difficultés dans les prises en charges des cas.

La fièvre de Lassa, causée chez les humains par le contact avec les excréments de rongeurs contaminés, se transmet par les fluides corporels tels que le sang, l'urine, la salive ou le sperme.

Les personnes touchées présentent des symptômes divers dont la fièvre, la fatigue, des vomissements, des diarrhées, des maux de tête et des douleurs abdominales. Dans sa forme la plus grave, la maladie, si elle n'est pas soignée, peut entraîner la mort.

Selon, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la fièvre de Lassa, constitue un véritable problème de santé public dans la sous-région ouest africaine où la maladie sévit de la manière en niveau épidémique.