La ville de Cotonou est la plus attrayante et la plus attirante du Bénin. Aussi est-elle courtisée par des courtisans de n’importe quel acabit. Sa beauté ne saurait s’arrêter aux beaux bâtiments jaillissant de terre et autres infrastructures y relatifs. Il faut aussi hélas la débarrasser des mendiants de plus en plus nombreux.
On ne fait pas d’omelette sans casser les œufs. Cotonou, la capitale économique et vitrine du Bénin est la ville la plus peuplée et la plus animée de par son poids économique. C’est la triple porte internationale du Bénin par son ouverture terrestre, aérienne et maritime. Compte tenu de son influence économique, elle est devenue la ville la plus cosmopolite du Bénin. Elle accueille à côté des Béninois de nombreux étrangers africains et non africains. Au vu de sa polyvalence fonctionnelle, elle mérite d’être bien construite, bien entretenue et embellie.
Si les gouvernements successifs font des efforts dans ce sens, il demeure une constante qui semble échapper : c’est le problème des mendiants. Comment les gérer afin qu’ils ne constituent plus un handicap. Il faut en débarrasser la ville. C’est difficile de le faire car cela paraîtra comme une chasse aux sorcières d’un autre genre comme si, eux aussi n’ont pas un droit d’existence légale à Cotonou. Mais à voir les désordres et accidents causés, il serait encore plus judicieux pour eux qu’il en soit ainsi. Il s’agit avant tout de leur sécurité, de celle de leurs accompagnants pour ceux qui en ont et, bien entendu de la beauté de la ville. L’Etat saura toujours trouver la bonne formule pour régler ce cas qui commence par exacerber plus d’un.
A Cotonou, ils sont nombreux dans les feux de signalisation. A peine en arrêt pour respecter les feux de signalisation quand le feu passe au rouge que, débouchant de toutes parts, ils vous envahissent si, ils ne vous agressent avec les sempiternelles demandes d’aumônes accompagnées des litanies pour vous amener à les prendre en pitié et à les satisfaire. Ils sont aussi bien des handicapés moteurs que des sourds-muets. Dans leur slalom pour demander l’aumône par ici ou par là ou pour ramasser ou se saisir d’une pièce à eux jetée, un accident est vite arrivé. Si encore tous étaient vraiment des mendiants ! Dans leur rang se glissent de faux mendiants, des biens portant qui s’adonnent également à cette pratique parce que, friands du gain facile. De nombreuses villes du monde ont dû se résoudre à accepter et à appliquer ce choix. Cotonou et par conséquent le Bénin, ne sera donc pas la première à le faire.
KMS