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Jules Armand Aniambossou, ambassadeur du Bénin auprès de la République française |
Nous pas bouger ! pas moyen bouger hééhhééé… pas moyen bouger ! tels sont les mots de la célèbre chanson de l’artiste musicien Malien, Salif Keita. Ces mots semblent parfaitement s’appliquer au cas de l’ambassadeur du Bénin près la France qu’on a vu très récemment aux côtés du Président Patrice Talon, aux palais de l’Elysée.
En effet, de tous les ambassadeurs en poste et rappelés par le ministère des affaires étrangères, c’est quasiment le seul à ne pas être prêt à plier bagages apprend-on de sources bien introduites. Bien au contraire, il serait en train de faire des pieds et des mains pour ne pas tourner la page, rester en poste à Paris.
Son challenge qu’il prend très au sérieux, est de plier la volonté du Président de la République. Aux dernières nouvelles, l’audit des ambassades de France et de Washington a été effectué dans le cadre des prochaines passations de charges entre les ambassadeurs entrants et sortants, si l’ambassadeur de Washington s’est exécuté en apposant sa signature au bas du document, tel n’est pas le cas de l’ambassadeur du Bénin près la France. L’ancien chasseur de scalp de Yayi, reconverti en homme serviable et corvéable à souhait aux ordres de Patrice Talon, aurait très vite renié tous ses liens avec ses anciens amis. Nécessité oblige, et comme dirait l’autre, » qui est fou ? ». Plus moyen de le joindre. Boni Yayi furieux et fulminant, ayant eu vent du retournement de veste de son ancien détective, a tenté plusieurs fois de le joindre, mais sans suite. Tous ses anciens numéros virés. Aujourd’hui, il n’est joignable que sur un seul numéro, inconnu de l’ancien maitre, mais certainement connu par le nouveau boss. Ainsi va la vie.
Florent AHOTONDJI
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