Le Président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, a procédé ce lundi au Building Kenyatta International convention, à la cérémonie officielle de la 14è Conférence quadriennale de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCCED). Occasion pour les délégués venus du monde entier, de faire un large tour d’horizon de la situation économique des tendances du commerce, de l’investissement, de la technologie et du financement, sous l’angle des impacts sur les pays en développement.
Cette rencontre qui se tient du 17 au 22 juillet 2016 sera une opportunité pour le gouvernement du Bénin et des deux parlementaires, de se réfléchir sur les atouts du commerce électronique pour l’accroissement de la productivité et des opportunités.
La contribution remarquable des députés Cyprien Togni et Guy Mitokpè à cette assise de Naïrobi au Kenya, a été soutenue par le gouvernement du Bénin représenté. Selon nos deux parlementaires, plusieurs opportunités s‘offrent aux pays pauvres afin qu’ils accroissent leur productivité. « Des pays comme le Ghana et l’Indonésie n’ont que 2% de leur population qui achète en ligne, comparativement à des pays comme le Suède, le Luxembourg ou encore Hollande, qui ont atteint un taux de70% d’achat en ligne », a-t-il souligné. Cette technologie, avouera-t-il, permet aux petites entreprises d’avoir une gamme plus large de clients. Il a été aussi question de briser les chaînes de dépendance, en ce qui concerne l’utilisation des produits de base.
Il a été aussi question de plusieurs autres sujets, surtout ceux concernant les perspectives en matière d’échanges et de développement, pour les pays pauvres à franchir le cap de revenu faible ou intermédiaire, rechercher un leadership audacieux pour la gouvernance économique mondiale, agir pour améliorer la soutenabilité de la dette dans les pays en développement. Cette quatorzième CNUCCED a également mis l’accent sur les jeunes leaders venus du monde entier. Enfin, pour ce qui concerne l’innovation technologique, il est à noter que plus de 40% de la population mondiale dispose d’un accès à internet et, dans les pays en développement, 91 personnes sur 100 ont souscrit un abonnement de téléphonie mobile. Autant de signes de l’immense potentiel offert par les technologies numériques en faveur du développement durable.
Wabi MIGAN