Quatre jours seulement nous séparent de la célébration de l’accession du Bénin à l’indépendance. La cérémonie se déroulera dans la sobriété, mais aussi sous haute surveillance sécuritaire, dans un contexte sous-régional marqué par des attaques terroristes.
Matini MARCOS
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia a perdu le sommeil, soucieux du bon déroulement des festivités devant marquer la célébration du 56e anniversaire de l’accession du Bénin à l’indépendance, depuis le 1er août 1960. Dans un contexte sous-régional et international secoué par une recrudescence des actes terroristes, le ministre de l’Intérieur multiplie les concertations avec les responsables de la police nationale et de la gendarmerie nationale. Tout est passé au peigne fin. Sans grands moyens comme les USA et la France qui peinent à juguler les attaques terroristes et le banditisme, les responsables en charge de la sécurité ont mis en place un dispositif sécuritaire qui rassure sur toute la ligne, avec des compétences avérées. Ainsi, des secteurs ont été attribués à la gendarmerie et à la police sur la base de leurs spécificités. Et comme les deux institutions, plus d’une fois, ont eu à exécuter plusieurs missions conjointes, il n’existe pas de problème au niveau de la coordination. Mieux, le ministre Sacca Lafia a tenu à ne rien laisser au hasard et tous les aspects, même les plus minimes, sont pesés, soupesés dans tous les sens. Sans donc trahir un secret-défense, on peut affirmer que ceux qui sont impliqués dans l’exécution du défilé militaire, les invités de marque et les populations, peuvent se rendre au boulevard des armées à l’Etoile rouge de Cotonou sans inquiétude, pour peu qu’ils suivent à la lettre les instructions des agents de sécurité